Ayant travaillé à la Chaux-de-Fonds pas loin de 10 ans, je me permets de nuancer certains propos:
Je n’ai jamais connu d’hivers comme ça, jamais. C’est une estimation TRÈS optimiste.
J’avais ça quand j’habitais dans le Haut-Doubs. 1500 euros par année d’électricité, 140 m², et non @Likorn je ne vivais pas froidement.
Pas d’accord du tout, je dirais même le contraire.
@Likorn n’invente rien
Les chiffres de la consommation du chauffage électrique en France
Selon les données de l’ADEME, 31 % des logements individuels et collectifs en France sont équipés de chauffage électrique . Poste clé des dépenses d’énergie , le chauffage représente 67% de la consommation d’énergie du logement.
L’ONPE, l’Observatoire National de la Précarité Énergétique, déclare que 5,1 millions de ménages, soit 12 millions d’individus sont en situation de précarité énergétique en France. C’est la loi du 12 juillet 2010 qui définit la précarité énergétique : « est en situation de précarité énergétique une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat ».
L’ADEME précise qu’en France, ce sont 3,5 millions de ménages qui déclarent souffrir du froid dans leur logement chaque hiver.
Les chauffage électrique c’est une spécificité Française, La France est le pays qui en a le plus au monde environ un tiers des logements en France en ont. C’est le mode de chauffage qui coûte le plus chère et de très loin, c’est très énergivore d’ailleurs 3.5 millions de foyers dit souffrir du froid en hiver, @Likorn n’invente rien , car le chauffage coûte trop chère. En France on les pose car ça ne coûte pas chère. Par contre après c’est le locataire qui trinque. Quand j’étais frontalière on payait près de 1900 euros d’électricité/an pour un appartement de 85m2 principalement a cause du chauffage et pour chauffer l’eau chaude. Maintenant on a un logement de 140m2 (chauffage au gaz) dans le Valais, on paye 390 euros d’électricité/an et environ 500 euros/an pour le gaz (maison divisé en 3 appartements). Ça n’a rien a voir.
Quand j’habitais a Genève pour un appartement de 75m2 on payait 100CHF/mois (90 euros) de charges (eau froide, eau chaude, chauffage et charge de l’immeuble) et 30 euros/mois d’électricité.
En Suisse les chauffages électriques ça n’existe pas.
Le chauffage électrique est réputé comme une solution de chauffage assez énergivore, bien que peu coûteuse à la pose.
Retrouvez dans le tableau ci-dessous quelques exemples de consommation électriques, selon la surface du logement :
Superficie du logement Consommation électrique annuelle Budget moyen annuel Budget moyen mensuel Chauffage électrique pour une maison de 50 m² Entre 5000 et 6000 kWh Entre 765,50 et 918,60 € Entre 63,79 et 76,55 € Chauffage électrique pour une maison de 120 m² Entre 12000 et 14400 kWh Entre 1837,20 et 2204,64 € Entre 153,10 et 183,72 € Chauffage électrique pour une maison de 200 m² Entre 20000 et 24000 kWh Entre 3062 et 3674,40 € Entre 255,17 et 306,20 €
Mais bien sûr.
L’énergie nécessaire à votre chauffage au sol vient bien de quelque part.
il ne faut tout de même pas exagerer rainbow, j’ai une grande maison et je regle 200 euros/mois tout compris et quand je dis tout compris chauffage egalement
il suffit que la maison ou l’appart soit bien isolé c’est tout et aussi changer de fournisseur d’energie chose que beaucoup de francais ne veulent pas faire par crainte de …
Je parlais bien entendu du chauffage électrique qui est très énergivore et non des chauffages a pompe a chaleur qui puise leur énergie dans la chaleur dans le sol et qui est peu énergivore. Ce type de chaleur est très utilisé dans les nouveaux logements en Suisse. Elle coûte chère a la construction mais après peu de frais de chauffage.
En Suisse l’essentiel des nouvelles constructions sont construites sous le standard MINERGIE (38KWhep/m²/an) qui sont bien plus stricte, mieux isolé meilleur acoustique que le label équivalent Français le BBC ( 50khw/m²/an). De plus maintenant plus de 50% des nouvelles constructions en Suisse ont le Label Minergie contre moins de 30% des nouvelles constructions en France qui ont le Label BBC.
Le label Minergie provient de Suisse, ne peut être accordé qu’aux habitations utilisant une consommation énergétique de l’ordre de 38KWhep/m²/an pour les logements neufs.
Qu’en est il des normes françaises? Tout d’abord il convient de souligner que les normes françaises évoluent et sont dépendantes du type de construction (habitation/tertiaire, neuf/réhabilitation). La dernière réglementation officiel qui régit les labels est la RT2012 (Réglementation Technique 2012), l’une des mesures phares du Grenelle de l’environnement. Cette norme détermine par exemple le [label BBC Effinergie] qui est attribué aux bâtiments consommant moins de 50khw/m²/an. Le logement rentre donc dans la catégorie A du classement DPE (Diagnostic de performance énergétique).
Voici un tableau de comparaison entre le labels Minergie Suisse et le label BBC Français
http://maison.olivierbarrault.com/projet-tableau-comparatif-labels-rt2005-bbc-effinergie-minergie-passivhaus-bepos-page1.htm
Dans l’ensemble les logements en Suisse sont de biens meilleures qualités qu’en France (meilleure isolation, meilleure matériaux…). Ayant vécu des 2 cotés de la frontière je trouve la différence assez importante. Après c’est normal le pouvoir d’achat est plus élevé en Suisse donc les Suisses sont plus exigeants.
Voilà le problème l’appart était très mal isolée. Souvent en France les appartements de locations sont de mauvaises qualité, simple vitrage, passoire thermique…chauffage électrique…
ce qui est le cas de ma maison, tres bon chauffage depuis plus d’une dizaine d’années qui fonctionne tres bien et en plus chauffage au sol qui est rafraichissant l’été si besoin, l’installation a couté autant qu’une installation au fioul (reduction deduite de l’etat) mais je ne regrette pas du tout d’avoir investi dans ce genre de chauffage 
Dans le canton de Genève ils ont même établi leur propre label (HPE) qui est 15% plus efficient que le MINERGIE Suisse, les bâtiments sont quasi autonome en énergie.
La France a vraiment un problème avec la qualité de ces logements
2,8 millions de logements insalubres en France
10% du parc de logement français présente au moins trois défauts majeurs. Ces habitations se situent dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants.
Humidité, mauvaise d’isolation thermique, infiltrations d’eau, installation électrique dégradée… 10% des logements de l’Hexagone présentent au moins trois défauts majeurs, indique une note de l’Insee publiée mardi 28 avril et intitulée « Les conditions de logement fin 2013 ». « Les plus fréquemment cités sont la présence d’humidité sur les murs, la mauvaise isolation thermique des toits ou des murs, les fenêtres qui laissent passer l’air. Viennent ensuite les infiltrations d’eau et les problèmes d’évacuation », indiquent les auteurs du document.