Futur infirmière en suisse

Bonjour
Avec mon mari nous avons le projet de devenir frontaliers. Afin de préparer au mieux notre départ je souhaiterais avoir quelques informations.
Quelles sont les conditions de travail en Suisse quand on est infirmière ? Quel est le salaire ? Quelles sont les différences avec le travail infirmier en France?
Merci d’avance pour vos réponses

salut noune
une refonte totale des salaires est en cours aux hug (suppression de certains avantages, etc…)
cela s’appelle « le score », je n’en sait pas plus pour le moment mais cela va arriver vite.
Pour l’instant regarder la grille des salaires pratiqués ci-dessous:

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjyorWch9DlAhXF34UKHTJxAmsQFjABegQIBhAC&url=https%3A%2F%2Fwww.ge.ch%2Fdocument%2Fechelle-traitements-au-01012019%2Ftelecharger&usg=AOvVaw1if7hJoSNjgxG9nJkwVfSn

Concernant le CHUV ils ne prennent plus de frontalier depuis quelques mois d’après ce que l’on m’a dit. Les nouvelles infirmières Françaises doivent résider dans le canton de Vaud. Des logements temporaires du CHUV peuvent leur être fournis en attendant de trouver un logement.

Merci @mr341 bon là le site de la grille des salaires. Mais je ne comprend pas car je n’ai jamais travaillé dans la fonction public. Du coup au niveau des classes et des échelons je suis un peu perdu.

Merci pour l’info @rainbow mais je ne souhaite pas travailler dans les hôpitaux. Je préférerais trouver une place dans une clinique. Vous savez s’il accepte les frontaliers ?

pour se faire une idée de la remuneration
bonne journée noune

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwj05fnNmNDlAhWB3OAKHUlbAtYQFjAAegQIARAB&url=https%3A%2F%2Fwww.hug-ge.ch%2Fconditions-de-travail&usg=AOvVaw3jsO1zXdl2BliiDd_8AC2I

Ça dépend vraiment des cliniques certaines acceptent les frontaliers d’autres pas. A vous de tenter.

D’une manière générale la tendance est qu’en Suisse de plus en plus de portes sont fermées aux frontaliers.

D’accord nous allons y réfléchir.
Par contre par rapport aux conditions de travail. En France vous le savez les infirmières sont dévalorisées et surchargées de travail, patients, mai que de moyens… Quelles sont les conditions en suisse?

Les conditions de travail sont meilleurs mais tendent à se détériorer petit à petit.
Sincèrement aujourd’hui pour ce type de travail préférer la résidence, c’est plus simple.

A titre d’information les HUG n’arrivent pas forcément à embaucher tout les étudiants infirmiers qui sont formé sur Genève.

Pourquoi tous les étudiants qui sont formés à Genève ne sont pas embauchés ? Il n’y a plus de débouchés ?

En 2016, l’ensemble des écoles romandes ont délivré plus de 600 diplômes d’infirmière. Ce nombre devrait passer à 800 en 2019.

La Suisse romande ne formait pas assez d’infirmières et avait recours aux infirmières étrangères pour 30% de leur besoin en Suisse romande. Les cantons se sont rendus compte que cela pose problème de dépendre de l’étranger. Ils ont donc décidé il y a 6 ans d’augmenter le nombre d’infirmières formées. Ces infirmières commencent a arriver sur le marcher de l’emploi maintenant. En Suisse romande on est passé de 600 infirmières formées en 2016 a 800 en 2019 et a 1000 prévu pour 2022. C’est un énorme changement. La Suisse romande a de moins en moins besoin de recruter a l’étranger.

Il y a encore pénurie pour

La pénurie d’infirmières concerne actuellement les disciplines spécialisées (soins intensifs, salles d’opération, anesthésie)

On voit donc que les infirmières Françaises en Suisse ont mangé leur pain blanc ces 2-3 dernières décennies. Désormais ils privilégient la formation d’infirmières locales et veule réduire au maximum le nombre de frontalier. Au CHUV ils demandent depuis quelques mois a leurs infirmières étrangères de résider dans le canton et de plus en plus d’établissements applique cette politique. Un gros changement c’est opéré en quelques années en Suisse romande vis a vis des infirmières.

je rajouterais qu’il y a des postes qui se situent entre l’infirmiere et l’aide soignante pour eviter d’employer des infirmières diplômées afin de moins les payer

Pour Sophie Ley, vice-présidente de l’Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI), embaucher dans d’autres pays pose question: «Que ferons-nous lorsque nous n’aurons plus accès à ce personnel soignant étranger? Il faut trouver des solutions ici et maintenant.» Une revendication entendue par le canton de Vaud et le CHUV. «Depuis plus de 10 ans, explique Isabelle Lehn, directrice des soins au sein du Centre hospitalier universitaire vaudois, nous avons engagé un double processus: assurer une publicité permanente au métier et opérer une revalorisation de la fonction. Nous nous sommes également fixé comme but de recruter le plus possible de candidats locaux.» Une démarche qui porte ses fruits: le CHUV a engagé, en octobre dernier, deux fois plus d’infirmières et d’infirmiers formés sur le marché local qu’il y a cinq ans. «Nous sommes satisfaits de ces résultats, confie-t-elle. Mais nous devons continuer notre travail de valorisation du métier.»

«Les conditions de travail de ces emplois, majoritairement féminins, doivent être adaptées à la vie de famille, demande Sophie Ley. Notamment au niveau des horaires et des services de piquet le week-end.»

Pour le CHUV, cela passe notamment par le fait d’offrir des formations continues et des perspectives professionnelles, d’assurer des temps partiels en cas de maternité et de négocier des places en garderie compatibles avec les horaires infirmiers. «Nous nous activons sur tous les fronts, note Isabelle Lehn. Nous favorisons également la mise en place d’un dispositif de réinsertion via des places de stage. De plus, nous étudions la possibilité de généraliser la notion de quota maximal de patients par infirmière ou infirmier au-delà des unités de soins critiques. Le personnel infirmier constitue le dernier filet de sécurité des patients à l’hôpital. Il faut en prendre soin.»

Le canton de Vaud est le canton qui recrute le moins d’infirmières étrangères, il y a très peu de frontalier. Le but du canton est de former assez d’infirmières pour répondre a la demande du canton d’ici 2025. Aussi les conditions de travail sont très différentes d’un canton a l’autre. Dans le canton de Vaud elles sont très bonnes alors qu’a Genève moins.

A titre d’information il y a 11.5 infirmières (temps plein) pour 10’000 habitants en Suisse contre 10.1 infirmières pour 10’000 habitants en France. Les conditions de travail sont quand même biens meilleures qu’en France.

Je vous conseillerai de regarder dans l’ensemble de la Suisse romande pour les postes. Dans le canton de Fribourg il en manque et elles sont bien payées (une amie Française réside et travaille a Fribourg, a 34 ans gagne 7200chf/mois (5600 euros NET/mois). Par contre, vu que le nombre d’infirmières formées localement croit considérablement en Suisse romande je vous conseille de rentrer vite sur le marcher du travail Suisse car dans 4-5 ans il n y aura peut être plus besoin de recruter des infirmières a l’étranger. Ils en recrute de moins en moins car ils en forment de plus en plus.

Merci beaucoup pour toutes ces informations. De toute façon si on concrétise notre projet nous aimerions venir en suisse pour la prochaine rentrée car nous voulons éviter que notre fille change d’école.
Mais plus nous avançons dans nos recherches plus nous nous disons que vivre en suisse nous paraît intéressant.