Congé parental et allocations suisse

Bonjour,
Je travaille en France et mon mari est frontalier Suisse.
Attendant un 3e enfant, je souhaite prendre un congés parental d’éducation.
Aussi, nous nous demandons avec mon époux si nous pouvons cumuler:

  • les CHF 220 versés par enfant, par la Suisse, soit CHF 660 pour 3 enfants
  • le congé parental d’éducation versé par la France, soit environ 400 euros
    Merci par avance pour vos réponses.
    Bonne journée
    Adeline

Bonsoir,

Les derniers retours d’expérience ont montré que les indemnités de congé parental versées par la France sont reportées comme « exportables ».

Concrètement, cela veut dire que la Suisse vous versera la différence entre ce qu’elle verse aux résidents suisses et les allocations familiales qui vous sont versées par la France.
Soit:
CHF 660 - EUR (400 + autres allocations familiales standards)

A priori, pas grand chose et financièrement, vous serez très perdant

Bonjour,

Nicolas C a raison, par contre je ne vois pas en quoi ils sont perdants, dans tous les cas, ils ne peuvent toucher que CHF660 par mois au total, avec le congé parental, la Suisse verse moins et la France plus (a noter, le congé parental n’est pas imposable, les allocations Suisse si).

Donc avec le congé, leurd impôts seront un peu plus faible si vous payer vos impôts en Suisse, sinon ce sera identique.

Donc vous ne pouvez rien perdre financièrement, vous toucherez au pire la même somme exactement.

Merci de la confirmation.

Quand j’écris très perdant, c’est par rapport à la situation actuelle.
Car actuellement, ce couple vit avec 2 salaire + allocations francaises + allocations suisses differentielles.
Avec un congé parental, ce couple va perdre totalement le salaire de madame. Le « gain » du congé parental francais se déduisant des allocations différentielles suisses.

Je n’avais pas vu le message de cette façon :slight_smile:
Je comprend.

Par contre des fois on gagne aussi en qualité de vie pendant cette période et on économise aussi les frais de garde/nounous qui peuvent être non négligeable quand on n’a pas accès à une crêche.

Je me rappelle qu’à l’époque on avait fait ce choix car finalement, la perte du salaire de madame était compensé en partie par le coût de la nounou (salaire français aussi).

Cordialement.