Travailler en suisse après 40 ans

Bonjour Ă  tous,

J’ai 41 ans, je suis carreleur 22 ans d expérience et j’envisage de travailler sur Bale courant d’année prochaine par interim. J’aimerais savoir si quelqu’un parmi vous serait partie travailler en suisse après 40 ans (ou connais quelqu’un) et savoir si à cette "âge " comment vous êtes vu ou si vous avez toujours de bonnes chances.

Merci.

Bonjour Vince,

Personnellement je connais plusieurs personnes ayant intégré la Suisse après 40 ans. L’âge ne pose aucun problème, bien au contraire même car vous êtes à un moment de votre vie où vous êtes le plus efficace.

Posez-vous plutôt la question de la retraite. Car quand on a fait deux demi-carrières dans deux pays différents, à la fin je ne sais pas comment ça marche, mais pas super à mon avis.

Merci beaucoup votre réponse c’est rassurant.
Oui c’est une question que je me pose également, au moment de la retraite avec deux demi carrières en France et en suisse, c’est vraiment si catastrophique que cela? Ou finalement on si retrouve.
Je pense pas être le seul dans ce cas et si des personnes ont des renseignements à me donner ça serait gentil .

Très franchement je ne sais pas. Je vous invite à faire des simulations sur les différents sites français et suisses pour vous faire une idée.

Sinon faites votre retraite vous-même. En Suisse vous allez au minimum doubler votre salaire, et vous aurez encore 24 ans à travailler. Suffisamment assez pour faire faire des bébés à votre argent.

Ensuite il y a Madame, vous pouvez aussi peut-être compter sur elle. De toute façon, enfin pour moi, il vaut mieux avoir de l’argent à 40 ans plutôt qu’à 65 !

Je vais voir pour faire une simulation effectivement, j’aimerais avoir une bonne tendance de ce que je pourrais prétendre à ma retraite.
Oui l épargne est je pense aussi très importante et sur ce qu’il faut miser pour un complément de retraite.
Alors étend célibataire avec 3 enfants, je ne peux compter que sur moi-même.
Je vous remercie beaucoup pour avoir pris le temps de me répondre :blush:

Pour l’AVS, l’assurance retraite générale, vous toucherez 1/44 de votre droit par année cotisé. Il y a peu de chance que cela dépasse 1100chf.

Pour la LPP, vous pouvez rachetez vos droit auprès de la caisse retraite choisie par votre patron (de la votre comme indépendant). Il est tout a fait possible d’avoir une rente LPP complète mais cela demande de savoir épargner sec! Une connaissance mettait chaque année entre 5 et 10’000chf de plus sur son second pilier. Elle a récupéré 21 années de cotisation.

Bonjour,

Ce sujet m’intéresse aussi. J’ai 47 ans et j’ai fais toute ma carrière en France. Actuellement j’ai une offre pour venir travailler en suisse pour un salaire de 150 kch/an.

Coté retraite, ca donnerait qoui si je bosse le restant de ma vie en suisse ?

Merci par avance

Merci beaucoup vos informations, très intéressant de placer sur le second pilier, je savais pas.

Cela s’appelle un rachat de prestation, si jamais. Votre caisse vous indiquera le montant maximal susceptible d’être racheté.

J’avoue avoir été vite en besogne sur un point, je ne sais pas comment sont calculées vos années cotisés en France car un rachat n’est possible qu’en cas de lacune (années non-cotisées).

Merci pour le rachat de prestations c’est noté

Oui il faut que je me renseigne côté France pour les années cotisé. Je résonne peu être mal mais les années cotisé sont dû, mais je pense vraiment devoir miser sur l épargne chf.

Si d autres personnes sont dans ma situation et on des informations je suis preneur.

C’est également un sujet qui m’intéresse fortement…
Je vais candidater cette année pour des postes dans l’enseignement des petites classes…

A terme un jour, lorsque ma fille sera plus grande, j’aimerais pouvoir m’installer définitivement en suisse mais il est vrai que la question de la retraite se pose effectivement…
En même temps, je touche 1980€ de salaire au bout de 17 ans dans l’Education Nationale en France, avec un salaire Suisse, je dois pouvoir épargner pour plus tard…

Votre cas est vraiment particulier puisqu’en France vous cotisez à un régime spécial plutôt généreux qui devrait vous garantir une retraite correcte que vous n’aurez probablement pas en Suisse tant il vous manquera d’années de cotisations.

Ok votre régime spécial est actuellement fortement menacé, mais comme Sarkozy et Chirac avant lui, Macron devrait aussi rétro-pédaler, puisque la France est irréformable.

En Suisse vous pourrez moduler votre deuxième pilier pour vous garantir une retraite correcte, par contre votre pouvoir d’achat va s’en retrouver considérablement amoindri et vous aurez du mal à mettre de côté en habitant en Suisse. La seule AVS ne vous garantira pas une aussi bonne retraite que celle que vous auriez en France, c’est une certitude.

Vous ne bénéficierez pas d’un régime spécial, vous serez logé(e) à la même enseigne que les autres, et vous devrez même payer votre assurance maladie, chose que vous n’avez jamais connue.

Si vous aviez dit que c’était pour un statut de frontalier, je vous aurais dit « pourquoi pas ». Mais pour un statut de résident, à votre place je réfléchirais à deux fois !

Rester frontalière est donc à réfléchir…
La différence de salaire étant telle que, même en payant l’assurance, je peux mettre au moins 500 de côté tous les mois pendant 20 ans, ce qui m’assurerait, une fois à la retraite, cette somme pour combler ainsi qu’un meilleur niveau de vie jusqu’à celle-ci… ?

Je ne cherche pas à gagner énormément plus, j’aime beaucoup mon métier et la politique de l’enseignement centrée sur l’enfant en Suisse me plait, si en plus je peux mettre un peu de côté pour les vacances et aider ma fille lorsqu’elle fera ses études…

Merci pour le temps que vous prenez à nous répondre :slight_smile:
Vince, désolée de m’incruster un peu dans ton post intéressant :wink:

Avant de penser à y rester, il faut déjà commencer par l’être ! :slightly_smiling_face:

Dès que vous sortirez des « normes » établies, votre pays ne vous fera plus aucun cadeau. Vos impôts vont exploser, la cantine pour votre fille sera plein pot.

Je suis natif d’une région frontalière (Montbéliard), et je n’ai jamais cherché à travailler en Suisse. Il s’est juste trouvé que la Suisse a été la seule à me donner du travail, en 2001. Maintenant quand je vois comme mon pays me remercie, à grands coups de taxes, d’impôts et de frais exorbitants, je me demande si le jour où j’ai signé en Suisse, je n’aurais pas eu mieux fait de me casser une guibolle…

Mes enfants n’ont même eu droit à la prime de naissance… Comme s’ils étaient, dès la naissance, de mauvais Français…