Recherche poste d'acheteur, pourquoi ça bloque?

Bonjour,

Voilà plusieurs mois que je cherche un poste d’Acheteur Stratégique en Suisse, avec un résultat très mitigé.

Mon profil :

  • diplômé en Génie mécanique et d’un Master en achats,
  • 3 ans d’expérience dans l’industrie, disons lourde et spécifique (2 ans en apprentissage + 1 an de CDI), achats techniques,
  • une recherche sur l’axe Lausanne - Fribourg - Berne (avec une préférence pour Fribourg/Bulle),
  • un CV aux standards romands (une page, équivalences diplômes, statut marital, âge, numéro de téléphone suisse),
  • anglais C1,
  • allemand B2 (attesté mais pas par Goethe),
  • je souhaite travailler en tant que résident (permis B),

Pourtant, si des entreprises me rappellent pour des entretiens (environ 20% des candidatures), que les entretiens se passent bien (autant en français qu’en anglais et en allemand), je ne suis que rarement dans les « short-lists » des recruteurs. Lorsqu’on ne me dit pas carrément non mais que l’annonce reste encore publiée 6 mois.

Je me pose donc des questions quant à mon profil :

  • une exigence salariale trop élevée (80 000 chf annuels bruts) ?
  • un délais de préavis trop long (3 mois réductible à 2 grâce aux CP non posés) ?
  • un niveau de langue trop faible ?
  • une expérience encore trop faible ?
  • un manque de recommandation ? je n’en ai pas demandé à la fin de mon apprentissage et j’attends mon entretien annuel pour mon poste actuel.

Ma femme me soutient qu’il faut avoir 10 ans d’expérience et parler 4 langues niveau C2 pour être embauché. Je vais finir par la croire !

Mais dans ce cas, mes candidatures étant plutôt explicites, pourquoi me faire passer un entretien ?
Il y a un blocage que je n’arrive pas à déterminer.

À la lecture de ce message, y a-t-il selon vous des points qui pourraient êtres améliorés ?

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avez vous demandé aux recruteurs la raison du refus de votre candidature?

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Non, effectivement je n’ai pas demandé directement aux recruteurs, de peur de paraître insistant et de me retrouver sur liste noire. Et lorsque je passe par des agence de placement, elles n’ont en général pas de réponse détaillée de leur client.

D’ailleurs, je me dois de rajouter à propos de ces agences que le processus est le même. D’abord très intéressées par mon profil après un premier entretien, elles envoient ma candidature au client qui la refuse aussi sec.

êtes déjà en suisse, résident?
profil parait très junior

Oui je dirais que 1 a 3 ans c’est peu pour la suisse sauf si votre profil est en forte demande. J’ai un collègue en poste sur Genève qui a 3 ans d’expérience et à du mal à trouver un autre travail avec un permis C dans un autre domaine.
Le mieux serait de résider dans une région frontalière avec un travail local.
Demandez des retours et améliorez vos faiblesses.
Bon courage pour votre recherche.

Bonjour,

Sur le papier tout est bon et rien ne semble incohérent. Il faut savoir que le réseau de connaissances (autrement dit le piston) est tout comme en France très important en Suisse.
Décrocher un premier emploi sans connaître personne sera donc le plus difficile, les entretiens ont le mérite de vous faire connaître.
Courage!

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Bonjour,

Votre retour m’intéresse étant aussi à la recherche d’un poste d’acheteur en Suisse. Vous avez réussi à décrocher le graal ?

Cela fait environ 4 mois que je postule sans beaucoup de retour… Mon profil :

  • Master d’une Ecole Supérieur de Commerce en France avec une spécialisation en Achat International
  • Bientôt 6 ans d’expérience dans les achats (1 an acheteur junior dans l’industrie en apprentissage, 1 an en tant que consultant en achats, 3 ans en tant qu’assistant achats/budget pour une institution européenne et bientôt 1 an en tant qu’acheteur pour l’OTAN).
  • Français et anglais (C1) sachant que je bosse en anglais tous les jours depuis bientôt 4 ans
  • 5 ans d’expérience à l’étranger (je suis au Luxembourg)

Les agences de recrutement me contactent mais dès que le client reçoit le CV c’est non direct.

Je sais que la concurrence est rude mais je ne pense pas que mon profil soit si mauvais pour ne même pas être considéré pour un premier step.

Je suis preneur de bon conseils ! Merci beaucoup et au plaisir de discuter :slight_smile:

Bonjour,
Nous ne connaissons pas votre cv mais peut être pourriez vous fournir 2 références à appeler dans vos précédents postes.

curieux si vous travaillez au luxembourg pourquoi venir en suisse?
Est-ce que la fonction achat en suisse serait différente des pays de lUE, possible. Pas de retour du pourquoi des rejets des agences?
Connais des gens qui pensais en étant RH pouvoir travaillez en suisse, ben non sans formation complémentaire les employeurs estime que la connaissance métier n’est pas la même

Dans quel domaine avez vous postulé?
Parfois ces functions sont à exécuter avec l’accord du siège souvent basé dans les cantons alémaniques.
Les recruteurs exigent alors la maîtrise du Suisse allemand. Dans le cas de l’alimentaire, C’est le cas pour les filiales de Migros par exemple,

Bonjour, j’ai 3 lettres de recommandation avec les coordonnées des personnes en question que j’inclus dans mes dossiers.

Je postule essentiellement autour de Genève. Je souhaite me relocaliser dans les environs de Genève pour me rapprocher de ma famille et de mes amies (je suis de la région lyonnaise) et également d’un point de vue personnel pour avoir un environnement qui me correspond étant plutôt sportif, j’aime beaucoup les activités en montagne (ski notamment) et les activités nautiques. Si je suis partie au Luxembourg c’est parce que j’ai suivi quelqu’un à l’époque et aujourd’hui la situation a changé. La question du salaire n’est pas ma priorité car je gagne déjà très bien ma vie au Luxembourg (je ne vais clairement pas augmenter mon salaire en venant en Suisse ou si c’est le cas ce sera faiblement), c’est surtout une question d’environnement.

La fonction achat est la même, il n’y a pas de différence majeur entre la Suisse et le Luxembourg. Surtout lorsque vous travaillez sur des gros achats (en terme de valeur) ce sont généralement les règles d’achats européennes qui s’appliquent. Pour les RH je comprend car l’activité est directement liée au droit du travail Suisse. En achats sauf à vouloir un poste d’acheteur dans le public en Suisse il n’y a pas de différence.

Les agences me disent que la client a choisi un candidat qui correspondait plus au poste mais j’ai pas plus de détails. Après je peux comprendre, il y a de la concurrence mais au point de n’avoir pratiquement que des emails de retours automatiques négatifs j’ai un peu de mal à comprendre. J’ai fait la démarche d’adapter mon CV au format Suisse, j’ai également demandé un entretien avec une spécialiste RH en Suisse pour passer en revue mon dossier de candidature (CV, lettre de motivation…) mais aussi mon projet de façon global et elle n’a pas détecté de problème évident qui serait un frein à mes candidatures.

Je me demande si l’adresse n’y est pas pour quelque chose… C’est difficile en tout cas même si je m’y attendais :slight_smile:

Je ne postule pas aux offres dans lesquelles il est demandé l’allemand ou le Suisse Allemand, ne parlant ni l’un ni l’autre c’est une perte de temps pour moi ainsi que pour la société qui recherche à pourvoir le poste. Et je ne postule pas dans l’alimentaire non plus, j’axe mes recherches sur l’industrie de façon générale (pharma, médical, horlogerie…). Les sociétés demandent souvent une expérience dans le domaine mais il est difficile d’avoir une expérience dans le domaine en question si toutes les sociétés raisonnent comme ça :slight_smile:

Les postes dans l’horlogerie sont publiés mais sont souvent déjà pourvu par des personnes en interne (autres départements, consultants …).
Les manageurs ont l’obligation de passer par les RH et de poster la fiche de poste sur les sites de recherche mais les jeux sont souvent fait d’avance.

Le réseau de terrain et les relations peuvent compter surtout sur Genève.

Les entreprises font souvent de l’agisme pour les profils > 50 ans car les cotisations sont plus élevées.

Oui j’ai cru comprendre que dans certains domaines les dés sont pipés d’avance mais ça ce n’est pas nouveau et je l’ai connu au Luxembourg aussi.

Comme souvent, le réseau fait une énorme différence. Malheureusement de ce coté là c’est compliqué car la plupart des gens qui font mon métier sur le canton de Genève ne répondent pas ou sont très difficilement joignable.

Concernant l’âge, ayant 31 ans je ne pense pas que ce soit un problème :slight_smile:

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Bonjour,

J’ai l’impression que c’est très similaire à ce que j’ai vécu pendant ma recherche (contrôle de gestion)

30 ans, parcours avec 6 ans d’expérience au Luxembourg, ne parlant pas allemand, j’ai mis près d’un an à trouver la bonne offre.
J’ai été recalé 2 fois au dernier tour pour d’autres postes, la raison avancée était qu’ils avaient trouvés un candidat sur place et donc dispo plus rapidement (malgré une dispo rapide de ma part possible).

J’ai vu beaucoup d’annonce ou je cochais sans soucis toute les cases sans le moindre retour de la part des sociétés, ça arrive bien souvent.

Travaillant avec les acheteurs de ma société, il est vrai que l’allemand voir le suisse allemand est quand même un vrai plus pour ce genre de poste.

Sans réseau sur place ce n’est jamais très simple.
Ne rien lâcher et avoir un peu de chance, voilà ce que je peux vous souhaiter :slight_smile:

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Réponse CHP92 ;

Je ne travaille toujours pas en Suisse, mais je suis désormais frontalier en Allemagne.
C’est un passage obligé avant d’essayer à nouveau en Suisse, qui me permet de corriger les points faibles de mon profil :

  • gain d’expérience en achats opérationnels,
  • gain d’expérience dans l’industrie de pointe/microtechnique,
  • gain d’autonomie et de flexibilité en passant par une PME/ETI avec une plus grande liberté et la responsabilité induite,
  • première expérience du management en prenant la tête de l’équipe achat (8 personnes),

ET SURTOUT : amélioration de mon niveau d’allemand, passant à un niveau largement opérationnel. Les tests ne donnent pas du tout le niveau réel et on ne s’en rend pas compte avant d’être dans un environnement entièrement germanophone.

Lors de la dernière « saison » de recrutement (avril, mai), les recruteurs suisses m’ont beaucoup plus démarché, sur le simple fait que je travail en Allemagne.

Bonjour,

En effet, expérience extrêmement similaire ! Pour l’allemand ça ne m’a jamais posé de problème (l’anglais suffit amplement même avec des fournisseurs allemands) pourtant j’ai travaillé en Alsace et au Luxembourg, deux endroits où pour les postes en achats l’allemand est un vrai avantage si on s’en tient aux offres d’emplois.

Sur la Suisse Romande (la partie sud parce que du coté de Fribourg/Neuchâtel c’est déjà plus demandé) l’allemand n’est que rarement mentionné dans les fiches de postes, tout au plus un avantage.

Ahhh je ne vais pas lâcher, ce n’est pas dans mon tempérament !
Merci beaucoup pour votre message :slight_smile:

Vous auriez dit berne canton bilingue mais je vois pas trop pourquoi Neuchâtel ou Fribourg l’allemand serait plus demandé que sur Lausanne par exemple. Perso bosse multinationale sur Neuchâtel et tout se fait en anglais, quand je travaillais à Lausanne il y avait plus de suisse allemands.
Par contre, en touristes oui ça parle pas mal suisse allemand sur ces 2 cantons.