Quelqu'un regrette-t-il d'être frontalier?

De toute façon d’une manière générale les villes Françaises a la frontières sont moches, très polluées, bouchonnées…sans parler du désert médical : Saint louis, Annemasse, Gaillard en sont le parfait exemple. C’est dû au fait que ces villes ont poussé comme des champignons pour loger l’afflux de travailleurs frontaliers. Même si j’avais un logement gratuit a Annemasse jamais je voudrais y vivre.
Si on veut avoir une ville Française correcte il faut s’éloigner, Annecy pour Genève, Evian pour Lausanne, Mulhouse pour Bâle mais aussitôt ça met le temps de trajet (porte a porte) a 1 heure du lieu de travail. Perdre 2 heures/jours en transport c’est aussi une grosse baisse de qualité de vie. Après c’est un choix. Moi je préfère être résident et résider pas trop loin de mon travail dans un charmant petit village de la cote vaudoise, proche du lac, où les transports publics (train) y sont très bien développés, accès facilité au généralistes/spécialistes…

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Il y a pas la mer mais il y a le vieux Rhin, y a de l’eau et c’est bourré d’allemands l’été, tout pareil. :smiley:

il y a des carpes aussi :innocent:

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Salut Michel,
typiquement alsacien, les carpes…

J 'aime bien la mer et la mer me manque de temps en temps…

Je connais Annemasse et Saint-Louis… Ferney Voltaire aussi…

Il faut bien s ’ éloigner de la frontière et les prix baisseront…en conséquence…

Je suis dans une petite ville à 35 km de la frontière où j ’ y entends l ’ herbe pousser…:grinning:

Impayable… car si on veut vraiment se reposer le soir et durant le week-end, c 'est ce qu 'il faut…

De plus on sera très loin de toute cette faune qui est entrain de peupler et de grangrener nos villes…

C 'est un fait… car les villes frontalières attirent souvent toute une foule de marginaux …qui contribuent au désordre et à l 'insécurité… La qualité de vie dans la cité sera détériorée.

Les commentaires que l’on peut trouver sur Annemasse et sa banlieue (Ville la grand, Ambilly, Gaillard, Etembières…). Je ne suis pas le seul a trouver ça horrible, on trouve des centaines de commentaires sur internet qui vont tous dans le même sens, voici quelques un :
« Ville dortoir : Une ville sans le moindre intérêt, à aucun niveau. Ce que j’aime à Annemasse : Absolument rien. Ce que je n’aime pas à Annemasse : L’absence d’intérêt, de beauté, de joie, de couleurs. »

« Berk… : Nous sommes un jeune couple et on y a vécu 4 ans… 4 ans de trop… Ce que j’aime à Annemasse : Je ne comprends pas comment on a pu faire une ville aussi laide dans une région aussi belle. Ambiance pourrie et déprimante (au sens propre). Que des immeubles immondes. Il ne reste plus que 2 ou 3 villas anciennes dans toute la ville, qui se recouvre de béton et de goudron. Pas un brin d’herbe. Très mauvaise gestion des déchets, pas de tri à domicile ! Ville horriblement sale et en retard sur le plan écologique, pourtant une des villes les plus polluées de France, et ils cherchent juste à l’empirer avec des projets défiant toute logique. Ce que je n’aime pas à Annemasse : On s’en va et c’est un véritable soulagement ! Bon courage à ceux qui débarquent :-). »

"Lamentable : C’est la ville la plus déprimante que je connaisse.Les lieux de manifestations culturelles ne sont pas fréquentées. L’ambiance est lourde, vide, fausse. La consommation est poussée à l’extrême et le niveau intellectuel est remarquablement lamentable. Les gens qui viennent habiter à annemasse ne sont venus que pour se faire du fric en suisse et effectivement c’est le seul endroit de France ou l’on peut faire des fautes à tous les mots et gagner 5000 euros. C’est aussi une planque pour tous les gens persos qui s’en foutent du devenir de la France, ils se croient à l’abri dans leur joli hlm doré… Ce que j’aime à Annemasse : Comme dit plus haut l’autoroute pour pouvoir s’échapper le plus vite possible… Ce que je vais faire dès l’année prochaine. Ce que je n’aime pas à Annemasse : Tout… D’ailleurs tous les gens que j’ai rencontré ici sont sujets à la dépression et aux angoisses… Cqfd. Une ville à fuir… "

« Lamentable : Annemasse est une ville plutôt grise… Pas beaucoup fleuri comparée à la ville voisine Thonon. On ne peut pas prendre le bus tranquillement (trop de voyous) et même se promener ! Vive la voiture ! Ce que j’aime à Annemasse : La proximité de Genéve, et les magasins (pas trop difficile de trouver tout de suite ce que l’on recherche). »

Même la presse en parle

http://www.lemessager.fr/genevois/annemasse-et-sa-mauvaise-reputation-qui-lui-colle-a-la-peau-ia928b929n163820#

Annemasse et sa mauvaise réputation qui lui colle à la peau

« Manque de beauté », « Mal famée », « insécurité »… Autant de qualificatifs qui reviennent presque systématiquement lorsqu’on évoque la ville d’Annemasse en Haute-Savoie. Le tout compose une image négative qui se résume en trois clichés qui ont la vie dure.

1- Une ville violente

Une réputation qui tient d’abord à la criminalité à l’œuvre dans la ville. or, si la réputation ne fut pas entièrement méritée par le passé, la situation s’est améliorée au regard des statistiques. Une évolution qui s’explique en partie par la création de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) qui pourtant, en tant que telle, classe Annemasse dans les villes violentes : « Je ne dis pas qu’il n’y a plus de problème. Il est notamment nécessaire de continuer à lutter contre le trafic de stupéfiant. Mais globalement, nous connaissons moins de faits de violences que la moyenne française. Et il y a des villes en Haute-Savoie plus touchées qu’Annemasse. Il me semble qu’aujourd’hui, les plus gros trafics de stupéfiants se font sur Annecy », plaide le maire Christian Dupessey.

2- La ville est laide

Une impression qui peut se justifier au regard de l’histoire de la ville. « Annemasse était une toute petite ville au XIXe siècle comparé à Annecy ou Thonon. C’est ce qui explique qu’il n’y ait pas de quartier historique marqué. la ville s’est développée autour de la gare et de la voie ferrée », explique le maire. Soumise à des phases de croissance très soudaine (8 900 habitants en 1946 et près de 35 000 aujourd’hui), la ville annemassienne a grandi de façon un peu anarchique. « Aujourd’hui, nous disposons des outils d’urbanisme qui nous permettent de planifier et de maîtriser le développement de la ville. Depuis plus de 30 ans, les élus travaillent à une orientation architecturale. Celui qui prétend qu’Annemasse n’a pas évolué n’y a pas mis les pieds depuis 20 ans », explique Christian Dupessey.

3- Le Perrier, c’est le ghetto

Avec 70 % des logements sociaux de la commune et un taux de pauvreté d’environ 30 %, le quartier du Perrier est classé comme un quartier prioritaire(ex-zone urbaine sensible).

Si Gaillard, Thonon, Bonneville, Cluses et Saint-Julien ont aussi leurs quartiers prioritaires, c’est bien le Perrier qui en figure le symbole en Haute-Savoie… et même en Suisse ou les partis populistes caricaturent le quartier en repère de délinquant.

Une image qui tient à l’histoire de la ville car, à partir des années 1960, Annemasse grandi à grande vitesse. Dans les années 1970, l’afflux de travailleurs impose la création de ce quartier nouveau qui concentre donc les nouveaux venus.

Mais depuis 2009, un vaste programme de rénovation (environ 50 millions d’euros investis en cinq ans) a modifié le visage du quartier (installation d’activités, rénovation des bâtiments, etc.). Enfin, et ce n’est pas négligeable dans une ville où le coût du logement est élevé, le quartier du Perrier propose aujourd’hui les offres immobilières les plus accessibles.

Les villes frontières coté Français c’est quand même super moches, souvent sale et pas toujours très bien fréquenté. Ils ont bâtis beaucoup trop vite par le passé sans projet urbanistique…

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Oui, il suffit de trouver les bonnes !

Désolé, mais à St Louis, et tout autour (surtout tout autour) , L’Amer on l’a et on l’a toujours eu ! :grin:

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Là, il y a un truc qui ne colle pas…

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J’étais résidente Suisse pendant 4,5 années et j’avais du mal à men sortir financièrement, du coup, je suis frontalière depuis moins de 4 mois et financièrement je respire enfin. Je vis sur Pontarlier mais je vais me rapprocher de la frontière (Jougne) pour avoir moins de trajet et moins de bouchons ! Je dois encore m’habituer à ce rythme de vie mais ne plus avoir la boule au ventre à cause des nombreuses factures que je recevais en étant résidente, est déjà un grand soulagement pour moi!
On va voir combien de temps je tiens, mais pour l’instant, je n’ai pas d’enfants ça facilite les choses. Surtout que acheter un bien immobilier est plus facile en France qu’en Suisse.

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Etre frontalier ou résident dépend vraiment de sa situation personnelle.
169 000 frontaliers français travaillent en Suisse
235 000 français vivent en Suisse
Recemment le nombre de frontaliers Français a plutôt tendance a se stabiliser alors que le nombre de Français résidant en Suisse a cru de 14’000 ces 2 dernières années. Il serait interessant de savoir pourquoi ont il choisi d’être résidant plutôt que frontalier ou est ce des frontaliers qui sont devenu résidant. Impossible de savoir.
Mais chacun y trouvent son compte pour différentes raisons. Un ami qui habitait a Divonne les bains a recemment deménagé a Nyon pour inscrire ses enfants a l’école en Suisse, pour se rapprocher de son lieu de travail et pour moins être en galère pour se faire soigner.
Aprés ce forum est destiné aux frontaliers donc forcemment les avis auront plutôt tendance a être biaisés car la très grande majorité des intervenants sont des frontaliers. Vous devriez poser cette question sur un forum d’expat français en Suisse vous aurez surement des réponses très différentes.

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Bonjour,

Il y a une explication toute simple: la fin des assurances privées.
Pour ne pas être à la CMU, beaucoup de frontaliers sont devenus résidents, juste pour pouvoir être assurés à la LAMal, et au passage ne pas être assujettis à la CSG/CRDS.

Dans cet environnement, le chiffre de 14’000 n’est pour moi pas représentatif.

Par contre, il semblerait que de nombreux Suisses installés en France et travaillant en Suisse aient l’envie de revenir habiter en Suisse.
Différences culturelles?? Pression fiscale?? Ennuis administratifs??

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14’000 français en plus résidant sur 2 ans c’est dans la moyenne de ces 7-8 dernières années. Le nombre de Français résidant en Suisse a crû de 6’000 a 8’000 / an ces 8 dernières années. Ca semble être une tendance de fond.

Oui pour les Suisses frontaliers revenant en Suisse c’est un phénomène qui commence a prendre de l’ampleur. A mon travail un collègue Suisse a vendu sa maison dans le pays de Gex et en a acheté une a Vich dans le canton de Vaud. Lui ça été un mélange de lourdeur administratives, impôts, mentalité des gens (intégration) et deçu par le système scolaire Français.
Y a quelques semaines qqun du forum avait publié un article sur ce thème

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Bonsoir,

tout comme toi @Will je regrette de ne pas connaître cette formidable expérience culturelle mais aussi professionnelle, mais avec un peu de chance peut être que je pourrais concrétiser ce rêve avec mon épouse et mes enfants.
J’idéalise certainement, mais je suis convaincu que c’est une véritable opportunité que je peux aussi offrir à mes enfants dans le cadre des études supérieur, mais aussi dans l’ouverture d’esprit que cela apporte.

Comme @NicolasC je suis d’avis que lorsqu’on est frontalier, cela reste une phase de transition pour devenir résident et découvrir plus en profondeur la culture Suisse.

7 messages ont été intégrés dans un sujet existant : Repasser à LAMal

Vous êtes en train de nous confirmer qu’il y a 2 catégories de frontaliers : Ceux qui sont nés frontaliers, et ceux qui le sont devenus lorsque des accords entre états l’ont permis.

Depuis Paris ou la Charente, il semble comme difficile de comprendre que certaines personnes n’ont pas besoin de découvrir la culture Suisse, ils la vivent en bon voisin depuis leur naissance.

Dans cette catégorie de frontaliers, on voit parfois d’un très mauvais oeil l’autre catégorie. Exemple : nous avons chez nous un neo-frontalier qui fait 200 km par jour pour 4’050 CHF bruts !

C’est ce qu’on appelle un irréductible gaulois :slight_smile:

Bonjour @Mike,

Je ne me suis pas exprimé complètement, et donc il y a un malentendu.
Je suis double national, et j’ai grandi avec les 2 cultures.
J’ai habité à Genève, avant d’être frontalier. Et d’être embêté par la France, son fisc et son URSSAF (CNTFS et CPAM).

Donc mon regret est d’être dépendant de la France et des ennuis que cela cause, pas d’être en cours d’intégration, car je m’estime intégré.

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Bonjour,

Double nationale, j’ai travaillé en France deux ans puis ensuite en Suisse.
Aujourd’hui à la retraite, nous nous posons la question rester ou partir en
Suisse ? Je passe la plus grande partie de ma vie en Suisse, médecins
(Merci LaMal), spectacles… Je vis en campagne à 20 minutes de Genève.
Impossible de se déplacer sans voiture, ici le bus postal ne passe pas:joy:
La mentalité me convient. J’ai des amis des deux côtés de la frontière et
l’entente est parfaite. Il n’y a pas photo sur la qualité de vie, moins de râleurs,
grèves, problèmes divers, tout est réglé facilement par téléphone…

Dans la continuité de votre échange, pour ceux qui pensent sauter le pas et s’installer en Suisse (ou revenir de France en Suisse), notre dernier article sur la fiscalité française des expatriés pourrait vous intéresser. On y fait aussi le lien avec le présent fil de discussion.
Bonne lecture
Olivier

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Bonjour Tesla,

Excusez-moi si cette question est indiscrète mais votre ami qui a déménagé à Nyon, est-ce qu’il fait partie de ce site par hasard ? J’aurais vraiment envie d’échanger avec quelqu’un qui a décidé de retourner en Suisse surtout si c’était pour ses enfants.

J’ai lu tous les échanges sur le sujet du retour en Suisse sur ce forum et sur d’autres forums. Bien sûr, chacun a ses raisons de vouloir retourner en Suisse (d’après ce que j’ai lu : impôts, accès aux soins médicaux, administration sont en haut de la liste) mais peu de gens décident d’y retourner comme raison principale, la scolarité des enfants , raison pour laquelle je m’adresse à vous (et votre ami).

Mon mari (français-italien) et moi-même (américaine-coréenne) ont vécu 15 ans en Suisse (Zürich, Neuchâtel, Fribourg) avant de s’installer dans le Pays de Gex. Nous avions un permis C tous les deux en Suisse. Nous avons trois enfants, tous nés en Suisse, de 10, 9 et 6 ans.

Après une mutation à Genève, les trajets devenait trop compliqués pour rester à Fribourg. Désormais, nous avons déménagé à Ferney-Voltaire en octobre 2017. Nous avons acheté une maison, nos enfants fréquentent l’école publique + ENP au collège/lycée international de Ferney-Voltaire. Mon mari est salarié à Bellevue (GE). Fiscalement, nous avons le statut de quasi-résident suisse et nous avons opté pour l’assurance maladie LAMaL frontalier.

Comme votre ami, nous sommes déçus par le système scolaire français. Nous n’avons pas les moyens d’inscrire nos trois enfants dans une école internationale en Suisse (minimum 35’000 CHF par an par enfant sans compter les extras - transport, cantine, etc.), raison pour laquelle nous songeons à retourner s’installer en Suisse.

Même si mon mari est né en France et y a fait ses études, il a toujours travaillé en Suisse et se sent plus Suisse que Français. Moi-même, j’ai habité/travaillé dans 5 pays différents sur 3 continents différents, et c’est la Suisse où je me sentais le plus chez moi

Je recherchais vraiment la stabilité en m’installant ici dans le Pays de Gex, pensant qu’on allait y rester pour toujours (raison pour laquelle on a acheté une maison). Après 18 mois, je me sens comme dans l’article que vous avez partagé, « désillusionnée » et « traumatisée ».

Avant de prendre encore une grande décision de déménagement (ce sera mon 36ème déménagement et 3ème déménagement pour mes enfants) et chambouler toute la famille, j’aimerais bien m’informer.

Merci d’avance de votre aide !

Sooah

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