Proposition embauche sur Genève (Secteur Financier)

Bonjour,

Je suis actuellement comptable dans une entreprise internationale (américaine) sous les normes USGAAP en France.

J’ai 3 ans d’expérience en tant que comptable pour faire simple en France, je suis trilingue (Français, Russe et Anglais, je possède un BEP en compta, un BAC STG en compta et un BTS en comptabilité.

J’ai eu une proposition sur Genève pour un poste d’assistant comptable (Secteur Financier dans une Banque Suisse) à 100% en fixe à 5000 CHF brut mensuel sur 12 mois, ce qui fait 60.000CHF brut annuel.

Je sais que je n’ai pas de diplôme Suisse, ni d’expérience en comptabilité suisse, mais j’ai contacté la SEFRI pour faire un équivalent du BTS en suisse qui devrait être normalement un equivalent au Brevet Federal Suisse. La personne de SEFRI m’a dit que ce n’est pas obligatoire de le traduire car la profession de comptable fait parties des professions non réglementées en Suisse.

Que pensez vous de ce salaire ?

Merci pour vos conseils

60KCHF, vous êtes dans le bas de la fourchette pour quelqu’un qui a 3 ans d’expérience en tant que comptable dans une multinationale.

Vous avez 25 ans, je vous conseille de vous prendre une collocation a coté de votre travail sur Genève . Vous en trouverez plein sur Anibis ou FB pour environ 700CHF par mois. Ainsi, vous n’aurez aucun frais de transport. C’est de loin la meilleure solution financièrement. De plus, une collocation vous permettra de vous faire des amis dans cette nouvelle ville et de profiter de toutes les activités qu’offre une grande ville pour un jeune.

Bonjour,

Ça me semble assez bas comme rémunération, essayez de voir avec eux les possibilités d’évolution tant salarial que de poste.
Vivre sur GE avec ce salaire est possible mais ne vous autorises pas vraiment d’extra.

Si vous comptez etre frontalier (vous ne l’évoquez pas) attention aux frais annexes (voiture, parc, temps etc) parfois c’est préférable de garder votre poste en France…

Bonne journée.

Vivre sur GE avec ce salaire est possible mais ne vous autorises pas vraiment d’extra.
Si vous comptez etre frontalier (vous ne l’évoquez pas) attention aux frais annexes (voiture, parc, temps etc)

C’est pour ça qu’une collocation a Genève a coté de son travail est la meilleure solution financièrement. Pas besoin de voiture. Pas de frais de transport et les prix des collocations a Genève sont raisonnables.
Avec 5000CHF sans frais de transport et avec une collocation a 700CHF un jeune s’en sort très bien a Genève, tout en profitant.

Après c’est clair que s’il doit être frontalier louer un appartement a 1200 euros en frontière (prix minimum en frontière pour avoir quelque chose de correct) avec de gros frais de transport la vous ne pourrez pas vous permettre des extras.

Grilpain a raison, suivant votre salaire actuel et si vous résidez dans une région de France peu chère ça ne vaut pas forcement le coup. Il faut faire les calculs.

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salut tesla, ne pas trop exagerer sur les locs il y a des apparts pour moins cher et pas mal en frontiere

Merci pour vos réponses.

Actuellement je suis dans le Haut-Rhin avec 35K brut annuel sur 13 mois. Donc le mieux c’est de rester frontalier à 20-30km du lieu de travail ?

35KEUR dans le Haut Rhin contre 60KCHF ( 54KEUR) a Genève c’est assez équivalent en terme de pouvoir d’achat (si vous choisissez le statut de frontalier comptez de gros frais de transport). En effet, le coût de la vie est beaucoup plus élevé a Genève ou en France voisine que dans le Haut Rhin. Pour les logements c’est le double.
Donc financièrement vous n’allez rien gagner en comptant le coût de la vie. A mon avis le jeu n’en vaut pas la chandelle car vous aurez beaucoup de contraintes en Suisse que vous n’avez pas en France :

  • 42H/semaine de travail (dans votre secteur) contre 35H en France,
  • plus facilement licenciĂ© qu’en France (une certaine instabilitĂ©),
  • moins de vacances qu’en France,
  • si vous choisissez d’être frontalier vous allez devoir penduler et perdre plein de temps en voiture. Sachez que Genève est la ville la plus embouteillĂ©e de Suisse. Si vous choisissez de vous installez a 20-30km de la frontière vous pouvez mettre 50mn-1h20 par trajet aux heures de pointe (1h40 a 2h40 par jour) suivant ou est situĂ© votre lieu de rĂ©sidence et oĂą vous travaillez a Genève. Cette contrainte vous ne l’avez pas dans le haut Rhin, ce n’est pas a sous estimer.

salut tesla, ne pas trop exagérer sur les locs il y a des apparts pour moins cher et pas mal en frontière

Je parle de logements juste a la frontière dans des villes potables (j’exclu Annemasse par exemple qui est le sarcelle Genevois). Si on veut un logement potable dans une ville juste a la frontalière dans une ville potable vous n’avez franchement pas grand chose a moins de 1100 a 1200 euros/mois. Si on s’éloigne de la frontière les prix chutent.

J’ai été horrifié de constater récemment comme la France voisine est devenue chère. A Divonne les Bains les prix des maisons varie entre 750’000EUR (pour une petite maison ancienne de 110m2) a plus de 3 millions d’euros et la moyenne des maisons est au dessus du million
https://www.seloger.com/immobilier/achat/immo-divonne-les-bains-01/?projects=2,5&types=2&natures=1,2,4&places=[{ci:10143}]&enterprise=0&qsVersion=1.0

A ce prix là je préfère acheter dans le canton de Vaud entre Nyon et Lausanne.

Le coût de la vie en France voisine est devenu aussi chère que sur Paris.

Pour moi une collocation sur Genève près de son travail est de loin la meilleure option financièrement.

Dommage que vous n’ayez pas dans vos bagages la langue de la Suisse voisine. Je pense que vous pourriez alors viser 75’000 annuels sans problème. Sans déménager.

Les jeunes Alsaciens ne parlent plus l’Allemand c’est pour ça que le nombre de frontaliers Français sur Bâle est en constante diminution depuis pas mal de temps. En 2017 il y avait 18 444 frontaliers Français a Bâle. Ce chiffre a chuté a moins de 16 000 fin juin 2019. Dans une vingtaine d’année il n y aura presque plus de frontaliers Alsaciens sur Bâle car de moins en moins parlent bien l’Allemand ou l’Alsacien.

Bâle attire moins de travailleurs français

Les frontaliers français, leur nombre est déjà en stagnation depuis une quinzaine d’année (environ 17’600 au troisième trimestre de 2018). Une tendance qui s’explique en partie par le net recul de l’usage de l’allemand ou même de l’alsacien, proche du dialecte bâlois, en Alsace voisine.

«Beaucoup de jeunes ne parlent plus le dialecte alsacien et ont donc des difficultés à s’intégrer dans le monde du travail germanophone. Dans le domaine de la vente ou de la restauration, par exemple, les Français sont ainsi de plus en plus supplantés par des étrangers de deuxième ou troisième génération qui résident en Suisse», constatait Jean-Luc Johaneck.

Structure du marché du travail

L’économie bâloise requiert moins de travailleurs manuels dans la vente et le secteur secondaire, mais davantage dans la recherche et les métiers à fort degré de formation, comme la recherche pharmaceutique, où les langues, notamment l’anglais et l’allemand, sont essentielles. Une caractéristique qui a avant tout profité à des cadres allemands, très mobiles, et à des collaborateurs qu’ils sont naturellement allés recruter dans leur pays d’origine.

Les frontaliers alsaciens sont, eux, plutôt recrutés dans le second œuvre du bâtiment (plâtriers, électriciens ou chauffagistes), où la main-d’œuvre locale fait défaut.