Présentation .AleX

Bonjour tout le monde !

Histoire d’entrer en matière, une petit présentation :wink:

Ici c’est donc Alex, la quarantaine sur mes papiers, mais j’ai tendance à rester coincé vers 30/35 ans.

2 enfants à la maison (10 ans pour la grande, 2 ans et demi pour le ‹ ptiot ›) et une épouse originaire de l’ïle de la Réunion. (en passant, son blog culinaire et plus : http://monilemapassion.com/ )

Je suis originaire d’Annecy, ma plus proche famille habite Sevrier et Thônes, mais pour le job je vis aujourd’hui à Clermont-Ferrand.

Je travaille dans le secteur aérien, dans la branche maintenance/entretien.

C’est ce qui m’a amené en Auvergne, avec avant ça une période à Strasbourg, un peu de bourlinguage, puis quelques années à Saint-Étienne, avant de m’installer à Clermont-Fd.

J’ai commencé dans une petite compagnie indépendante, a faire l’entretien sur des avions de petite capacité (20/30 places), et puis de fil en aiguille j’ai gravis les étapes pour devenir technicien de gestion de la maintenance.
La société à évoluer, quelques fusions, changement de type d’avions, aujourd’hui la petite boite ‹ familiale › dans laquelle j’ai commencé est devenu un gros bébé avec des vols intérieurs, mais aussi vers plusieurs destinations européennes au sens large du terme.

J’ai un peu fait le tour dans le poste que j’occupe et j’ai envie de changement, mais faisant parti d’une équipe considéré comme ‹ personnels ressources ›, mon entreprise ne me propose pas d’alternatives.

Je me suis donc mis en recherches d’un changement, et tout naturellement un retour vers mes racines est à l’ordre du jour…

a la frontiere suisse il ya plusieurs boites qui recrutent du personnel tres qualifié dans l’entretien aeronautique ainsi que dans l’amenagement interieur d’avions.
air service basel
jet aviation
amac aerospace

bien que sur le territoire français, ce sont des contrats suisse.

A vrai dire j’ai déjà repéré une annonce chez TAG qui correspond dans les grandes lignes à ce que je fais a l’heure actuelle.

Mais je suis dans ma boite depuis tellement longtemps que ma difficulté aujourd’hui est de me positionner.

Pour l’heure, en ‹ langage franco-français ›, je suis technicien expert, assimilé cadre.
J’ai 14 ans d’expérience dans mon poste, en à partir de 7 ans la structure nous considère éligible à une fonction de cadre, sauf que des postes avec ce statut, il n’y en a pas.

Très difficile pour moi de présenter mes prétentions salariales en Suisse, mais pourtant c’est ce qui conditionnera tout !

D’après quelques ‹ calculateurs › de salaire Suisse, le brut dans la branche de je vise semblerait tourner aux alentours de 6500 CHF.

Pour faire une comparaison avec mon salaire actuel, en retirant tout les écarts ‹ prévisibles › (hausse du loyer + frais de route + AVS_et_le-reste), ça me donnerait une base de 3100€/mois, très proche de mon salaire actuel.

Maintenant, je ne connais pas le salaire d’un cadre inférieur / cadre moyen en Suisse, les 6500CHF que j’ai vu serait un salaire médian.

Par rapport à la spécificité du poste et à mon profil de carrière, mes prétentions seraient plus probablement aux alentours de 8000CHF/mensuel.

Est-ce que ça semble délirant ?

Bonjour et bienvenue

Attention au statut « cadre »:

  • en France, il correspond surtout à un asservissement de l’employé (annualisation du temps de travail, RTT, payé pour réussir un emission et non à l’heure…)
  • en Suisse, un cadre « encadre » une équipe.

Ce qui correspond plus ou moins à ce que je vis actuellement.

Dans la compagnie aérienne qui m’emploie, entre autres choses, j’ai des responsabilité décisionnelles, je suis en interface directe avec les équipages et le reste de la structure pour traiter les problèmes techniques qui surviennent et je définis le travail à réaliser pour les techniciens qui sont répartis dans les escales (en France, Allemagne, Écosse, Angleterre,Italie…)

Dans mon desk on travaille en équipe de 2 ou 3 avec des relèves pour assurer un service H24 (vraiment) toute l’année (pour moi un jour férié c’est un jour travaillé mais avec simplement moins de monde dans les couloirs :stuck_out_tongue:), mais en compagnie aérienne on est obligés de prévoir les ressources, donc on à un planning et les semaines sont de 30 à 40H.

Il peut arriver très occasionnellement qu’on fasse plus (si un collègue est malade par exemple), et dans ce cas là, selon les changement de planning que ça implique, on peut être éligible à une prime et éventuellement un jour de récupération.

Mais ce n’est pas après ça que je cours de toute façon.

Salut Alex

Je confirme que les trois sociétés mentionnées:

  • air service basel
  • jet aviation
  • amac aerospace

embauchent régulièrement et on un carnet de commande bien remplit.
Les 3 sont basées à l’aéroport de Bâle-Mulhouse (EuroAirport) dans le sud de l’Alsace.
Ces 3 sociétés sont en secteur Suisse.

Il y a aussi SRTechnics basé à l’aéroport de Zurich Kloten. Ils font la maintenance complète de la flotte de grosse sociétés.

Je te recommanderai fortement de faire un courrier de motivation simple et clair. Explique ta situation actuelle et ton projet de carrière.

Oublie les considérations franco francaise de cadre/pas cadre. En Suisse ils s’en foutent.

Avant de parler de salaire, essaie déjà d’obtenir un RDV.

Je vise plutôt du coté de Genève, pour plusieurs raisons pratiques. (Originaire d’Annecy, si je migre, c’est aussi pour me rapprocher de ma famille. )

Concernant la notion de cadre, c’est pour évaluer ce qui serait normal de demander.
C’est d’ailleurs un critère du calulateur statistique Salarium

En restant humble, par rapport à mon activité actuelle je me positionnerais en ‹ cadre inférieur ›, plus précisément en niveau 4.

On entend parfois des Suisse reprocher aux frontalier de tirer les salaires vers le bas.
Dans ma branche d’activité, je l’ai vécu, car on est en concurrence avec d’anciens militaires qui arrivent à 40 ans sur le marché de l’emploi avec une retraite militaire, avoir des salaires cohérents dans cette situation est utopique !

Connaître le niveau de rémunération ‹ de base › permet de se positionner un minimum et évite de se faire embaucher en dessous de sa valeur.

J’en suis vraiment au début de ma démarche, j’ai envie de changer de situation professionnelle, mais ça implique pas mal de choses, donc je prend un max de renseignements.

J’ai déjà un CV à reprendre, car il est à ‹ la mode française ›, très synthétique, trop pour le marché Suisse :wink:

Comme l’a dit Sungau, en Suisse vous pouvez tout de suite oublier ces notions de « cadre inférieur », « cadre de niveau X », les Suisses s’en tapent comme de l’an 40. Ils vous paieront pour ce que vous pourrez apporter à l’entreprise.

En Suisse, le salaire se négocie, il n’est pas tiré d’un tableau comme en France. Ainsi vous ne connaîtrez jamais le salaire de vos collègues, c’est tabou en Suisse. Vous avez parlé de 8’000 CHF par mois, pour être honnête, cela me semble élevé pour un technicien et pour un tout premier emploi en Suisse (surtout si vous ne parlez rien d’autre que le Français). Mais rien n’est impossible, et si vous tentez on ne vous enverra pas valser, on vous fera juste une contre-proposition. Le salaire est bien souvent le dernier point de la discussion, et généralement quand on commence à parler de ce point, c’est plutôt bon signe.

Ensuite n’ayez pas peur d’accepter un salaire pas forcément élevé (autour de 6’500-7’000 CHF), car là encore, le système est très différent du système français. En Suisse quand on parle d’augmentations, on parle de « vraies » augmentations, pas de 15 euros par mois.

Vous dites que les frontaliers sont accusés de tirer les salaires vers le bas, eh bien sachez que c’est globalement faux. Une étude menée par l’office fédéral de la statistique a démontré que chez les non ou peu diplômés, les salaires des frontaliers sont sensiblement inférieurs aux salaires des résidents. Mais qu’à l’inverse, les frontaliers diplômés gagnent un peu plus que les résidents.

Merci de cette réponse très complète.

Je suis natif français, mais je pratique l’anglais au quotidien. C’est un anglais professionnel, pas parfait, mais à coté de ça mon épouse totalement bilingue parle au petit dernier en anglais, et ça me permet justement d’étoffer un peu mon 'anglais commun. Je suis pas inquiet là dessus.

Pour ce qui est du salaire, c’était un peu histoire de me positionner, je manque de recule, mon métier actuel est très spécifique (on est pas 100 en France), et c’est très délicat pour moi d’évaluer une correspondance.

J’ai des diplômes très spécifiques et reconnus (5 ans de formation au total, 3° de promo du DMA de 97 à l’IMAA pour ceux qui connaissent), des formations constructeurs (une petite dizaines) et surtout une très riche expérience dans mon domaine.
Reste à trouve le poste dans lequel tout ceci aura une valeur.

En tout cas, merci de toutes ces infos.

C’est un bon point pour vous, mais sachez qu’en Suisse vous ne serez qu’une personne ordinaire. Car vu le prix de la main d’oeuvre helvétique, la Suisse est obligée de s’hyper-spécialiser sans cesse si elle veut continuer à exporter. Pour faire simple, les frontaliers diplômés sont donc presque tous des « hyper-spécialistes ».

Tout comme la notion de cadre, les Suisses ne regarderont vos diplômes qu’en biais. Je ne dis pas qu’ils s’en foutent, mais ce n’est pas une priorité. C’est un pays bien plus libéral que le notre, être autodidacte est aussi très bien perçu. Par pragmatisme, ils ne regarderont que ce que vous pourrez apporter à l’entreprise, rien d’autre.

Quant aux langues, si vous marquez sur votre CV que vous parlez anglais et que cette langue est requise pour ce poste, il est fort possible qu’ils vous fassent passer des entretiens uniquement en anglais ! Cela m’est déjà arrivé !

ouais…par contre si vous êtes chef de projet depuis 15 ans aux USA ou ailleurs, et que vous arrivez en Suisse, ils vous diront que vous n’avez pas le papelard PMI, ils sont très a cheval sur ces « certifications ».

mais en tous cas, pas de « grille » débile de salaire qui nivelle par le bas…

Pas compris. C’est quoi PMI ?

PMI est une grosse entreprise commerciale (project management institute), qui delivre des « certifications » de type PMP (project management professionnal) suite à des formations, et qui exigent des mises a niveau annuelles, qui obligent donc a y investir de l’argent chaque année, a aller a des conferences qui font gagner des points, etc…

les suisses et les americains sont tres a cheval sur ces « certifications ».

leur système professionnel n’est pas mis en cause mais leur système commercial (qui t’oblige a leur filer de l’argent chaque année a vie, sous risque que tu ne sois plus listé comme « PMP » et que ton CV perde du coup beaucoup de « matière ») est disons…discutable.

P.S.: en France c’est pas très connu, les gens entendent PMI, ils pensent protection maternelle et infantile…