Pétition frontalier, "CMU : les frontaliers en réel danger"

Cette double cotisation est à mettre sur le compte de tous ceux qui ont pu inciter les frontaliers à s’inscrire ou se pré-inscrire.

Et elle est aujourd’hui illégale uniquement pour ceux qui courbent encore et toujours l’échine et qui la versent.

Je n’ai voulu froisser personne et je comprends ta réaction. J’ai juste cherché à exploiter la fibre alsacienne car je sais qu’avec les problèmes de régionalisation, le sujet est devenu très sensible en Alsace. Le problème des frontaliers se rajoute à cela, et pourrait jouer un rôle d’amplificateur. Dans ce cas, cela profiterait à tout le monde.

Mais pour être dans la critique constructive, je propose, et c’était l’objet de ma proposition, que chacun puisse apporter sa contribution au corps de texte.
Si j’avais voulu que cela reste « mon texte », je ne l’aurais pas déposé sur le forum, mais comme je trouve que les initiatives communes sont très bonnes ici… :relaxed:

Que proposes tu pour corriger ce qui te semble être un petit problème ?

Ben c’est simple. Soit dans ta première phrase tu dis « cela concerne tous les frontaliers alsaciens » et tu laisses la deuxième phrase comme elle est, soit tu laisses la première comme elle est et tu dis dans la deuxième « Il en va de l’avenir des citoyens, des frontaliers et des régions frontalières ».

Si tu choisis la première solution, tu n’auras l’appui que des frontaliers alsaciens et malheureusement, vous n’êtes pas majoritaires, loin de là même. D’après toi, pourquoi le GTE est-il bien plus puissant et bien plus écouté que le CDTF ? Pas que parce qu’il s’est rangé du côté du gouvernement, mais aussi et surtout parce qu’il est allé chercher des adhérents bien au-delà des rivages du lac Léman.

Vu de Paris le GTE est représentatif et crédible, alors que le CDTF peut apparaître comme la façade d’un immeuble abritant une minorité d’ultra-régionalistes, le caractère tumultueux de JLJ n’aidant pas. Si le CDTF ne défendait pas que les frontaliers alsaciens, je suis sûr qu’il aurait beaucoup plus de poids et d’adhérents. Si je n’ai jamais adhéré au CDTF et que je n’y adhérerai jamais, même si j’étais alsacien, c’est précisément parce qu’il s’agit d’une association régionaliste.

Laisser transpirer des relents régionalistes dans un combat qui concerne des personnes d’au moins trois régions, personnes qui plus est, ne sont pas nourries par leur région mais par un voisin commun européen, je trouve que ce n’est pas du tout opportun, surtout dans un pays très centralisé qui n’aime pas beaucoup que ses moutons s’égarent.

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Je ne suis pas froissé du tout, tu dis bien ce que tu veux !

PS: au cas où tu ne le saurais pas, moi je m’en fous, je ne cherche pas à sortir de la CMU puisque j’ai eu la grande sagesse de ne pas m’y inscrire ! :stuck_out_tongue:

Plutôt que la fibre alsacienne, tu ne crois pas que la fibre de certains frontaliers non-alsaciens ultra-rebelles pourraient être nettement plus salutaire pour les prisonniers de la CMU ? Quand nous disions qu’il ne fallait surtout pas s’inscrire à la CMU, nous marchions main dans la main: Alsaciens, Franc-Comtois et Savoyards. Je trouve juste ultra-désolant que certains se servent du combat des frontaliers pour faire passer d’autres revendications qui n’ont rien à voir avec les nôtres, et que Paris balaiera d’un seul revers de main.

Ce n’était très clairement pas le propos ou l’ambition de DS68. Son texte est un brouillon, il l’a dit lui-même, bien qu’il reste excellent à mon avis. Il a le mérite de vouloir faire bouger les choses et c’est tout à son honneur! Ne nous focalisons donc pas sur des bagatelles rapidement modifiables.

Ca marche pour « Il en va de l’avenir des citoyens, des frontaliers et des régions frontalières », ce n’est pas mal du tout.
L’essentiel est que chacun puisse y apporter une contribution pertinente. Mais pour ton info, le régionalisme ce n’est pas du tout mon truc, et si selon toi, il y a eu un mélange des genres dans cette pétition et qui pourrait ressembler à du militantisme, ce n’était pas mon intention. Je voulais profiter du levier de l’actualité locale, c’est tout. Conte-productif ou non, je ne suis pas aussi tranché que toi, l’avis des autres importe aussi.
Le GTE est considéré en Alsace comme une succursale du gouvernement, cela expliquerait la bienveillance de Paris. Concernant l’amalgame CDTF avec minorité d’ultra-régionalistes, c’est un peu brut de décoffrage de mon point de vue de 68. Mais on est pas là pour s’envoyer nos petits préjugés dans la figure. Alors, on poursuit cette pétition ou on laisse tomber ?

Dans sa grande sagesse jpp25 a écrit: « …au cas où tu ne le saurais pas, moi je m’en fous, je ne cherche pas à
sortir de la CMU puisque j’ai eu la grande sagesse de ne pas m’y inscrire ! »

Dois je m’incliner devant tant d’humilité ? :wink:

Excellente initiative, et surtout dans les grandes lignes c’est exactement cela . En ce qui me concerne je suis en train de demander ma radiation, je n ai pas de complémentaire et je ne me soigne plus depuis la fin de mon contrat privé. J ai fait l’erreur de m ‹ inscrire dans la précipitation …je ne peux pas payer ce qu ils me demandent. Sans m’étendre sur mon cas personnel
‹  › l’assuré social n’est il pas un ‹ consommateur › et en ce sens son choix doit rester à sa libre appréciation pour autant qu’il choisisse l’un ou l’autre système légal. Les méthodes totalitaires de la CMU relèvent aussi de pratiques ‹ anticoncurrentielles › et compte tenu de l’application dogmatique de la décision, les ‹ consommateurs › que nous sommes n’ont pour certains pas exprimer leur choix en ayant le temps de considérer valablement les 2 options ›’

OUI à la pétition, merci pour l’initiative

Bonjour, pour répondre à la question je cite JPP25

Je n’aurai pas dit mieux :wink:

Pas de souci. Je tiens juste à mettre en garde contre un risque de gangrène qui touche certains sites comme celui des BRF, où les allocutions « Elsass frei » ou encore « wiederstand » font désormais parti du quotidien et ne servent en rien la cause des frontaliers.

Je mets ma main à couper que la plupart de ces indépendantistes qui viennent sévir sur des sites qui nous sont dédiés ne sont même pas frontaliers. Et quand un site est gangréné comme ça, il perd malheureusement toute crédibilité. N’oublie pas que nous ne sommes pas les seuls à parcourir les forums !

Nan, continue si tu penses que cela peut faire bouger certaines choses.

Oui il faut continuer insister ne pas lacher

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oui, il faut continuer … j’ai envoyé ce soir un courriel sur à l’adresse d’Etienne Blanc directement à l’assemblée nationale avec mon courrier au CNTSF, en rappelant que beaucoup de frontaliers sont dans une grosse galère … j’ai également profité d’évoquer que ceux qui sont affiliés sans possibilité d’en sortir ne sont pas forcément bien traités, des heures d’attente au téléphone et des remboursements minimalistes … mon mari qui n’a pas pu récupérer son droit d’option puisqu’exercé à l’époque (en 2003, mais nous n’avions pas compris du tout les enjeux de ce droit d’option), se retrouve vraiment dans une galère chaque fois qu’il doit se faire rembourser quelque chose, c’est vraiment nul et c’est loin de marcher facilement comme il nous l’avait promis … donc payer oui, pourquoi pas … mais pour une vraie prestation … par pour être enchaînés, mal traités et considérés comme des vaches à traire … Bonne soirée à tous.

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C’est très bien et valable pour tous les frontaliers, y.c. dans l’Ain et autres départements …
Encore merci pour l’initiative.

Cette semaine, Marisotte était l’invitée de Jean François Aquili sur France Info. Comme souvent, questions de journaliste de gauche adaptées aux invités de gauche.
Bien entendu, pas un mot sur la situation absolument Incroyable de milliers de Français.

Pourtant, France Info et Aquili ont leur propre page Facebook.

@Ds68
votre intention est tout à fait louable et légitime, je pense cependant qu’on a largement dépassé le stade de la pétition
Une pétition avait déjà circulée il y a plusieurs mois pour maintenir le système privé, des milliers de réponses avait été déposées au Ministère… et rien…
De mon avis une nouvelle pétition n’apportera rien de plus, voir pourrait être contre-productive car si nous ne sommes pas assez nombreux à la signer, ça donnera encore plus de motivation au ministre de continuer dans le sens qui est le sien en ce moment.

Sans vouloir vous froisser, car je trouve très bien que vous soummettiez cette idée, je pense qu’on en est plus là… mieux vaut faire les actions en justice et se serrer les coudes dans cette étape. Cf. plainte auprès de la Commission du CTDF et de jp68, recours au TASS en référé du cdtf.
Mieux vaut se focaliser sur ces aspects

Une manif ne chagerait pas grans chose non plus sauf si nous sommes assez nombreux et commençons à casser des bureaux de la cpam, ou à déverser du lisier devant chez Marisol, à bloquer la sortie des agents de la cpam un vendredi après-midi pour passer le week-end dans leur bureau :slight_smile: j’ai un faible pour ce dernier :smiley:

Voici la maquette finale de la pétition qui tient compte des commentaires du forum. Merci de me soumettre les dernières suggestions, corrections,… avant de la mettre en ligne. Il reste encore un nom à trouver pour son auteur, du style: « Les frontaliers en colère », mais ce n’est pas génial :sunglasses:

Objet : « CMU : les frontaliers en réel danger ».

Nous interpellons le gouvernement français et la CPAM afin qu’ils respectent les accords bilatéraux Suisse-UE, et par conséquent le droit des travailleurs frontaliers inscrits à l’assurance suisse LaMal, de pouvoir quitter la CMU. La CPAM a bafoué sciemment ces accords en forçant les travailleurs frontaliers à se préinscrire à la CMU malgré un droit d’option qui les autorisaient à s’affilier à l’assurance suisse LaMal.
Par une décision administrative complètement absurde et précipitée, des milliers de frontaliers se retrouvent aujourd’hui piégés dans une situation de double cotisation associée à une précarité médicale de plus en plus insupportable.
Les recours à l’amiable auprès de la CPAM étant refusés, les suites judiciaires vont durer plusieurs mois, ce qui pourrait engendrer de réels dangers pour des centaines de frontaliers. Nous dénonçons donc le caractère illégal, immoral et dangereux du comportement de nos instances dirigeantes. Par une attitude irresponsable, la CPAM avec la complicité du gouvernement, est prête à risquer la santé des citoyens de ces régions en les abandonnant dans une impasse médicale et budgétaire, et cela pour assouvir une boulimie financière sans limite.

Entendu que :

  • La mise en danger de la vie d’autrui relative à la qualité de nos soins et à l’accès aux urgences n’est plus contestable, nous serons en droit de poursuivre les responsables de ce blocus en cas d’accident mettant en cause la santé ou la vie de frontaliers en impossibilité de se soigner rapidement.·
  • Par une décision arbitraire et incohérente, la CPAM pratique une politique discriminatoire. En effet, une partie des frontaliers ayant pu faire une demande de radiation avant le 23 juillet 2015 a été autorisée à rejoindre la LaMal. Au-delà de cette date, un grand nombre s’est retrouvé bloqué dans une inégalité de soins et dans l’obligation d’une double cotisation. Ce traitement injustifiable correspond à une véritable discrimination subie par les frontaliers.
  • A long terme, cette double cotisation sera ingérable pour les frontaliers déjà engagés dans des crédits immobiliers ou autres. Pour échapper à cette impasse médicale et à la menace d’huissier, un certain nombre d’entre eux pourrait se voir contraint de rejoindre le camp des chômeurs français, de prendre leur retraite avant 65 ans, de résider en Suisse le temps nécessaire pour se mettre en règle avec les administrations,…
  • La gestion de ce dossier par des haut-fonctionnaires de la CPAM est totalement immature et irresponsable. La rigidité et l’arrogance dont ils font preuve ne fait qu’accréditer la thèse selon laquelle les « nantis » ne sont pas forcément à chercher chez les travailleurs frontaliers. La bassesse du chantage « au soin et à la double cotisation » pour nous obliger à quitter la LaMal (ce qui est impossible) ou à nous punir de nos choix, n’est rien de moins qu’«un abus de pouvoir». Cette méthode tyrannique et obséquieuse relève d’un autre âge.
  • Le comportement du gouvernement français vis-à-vis de la Suisse est indigne. En piétinant ouvertement les accords bilatéraux de façon aussi unilatérale et brutale, il met tous les travailleurs frontaliers dans une position délicate. Par son arrogance, l’état français démontre son ingratitude vis-à-vis de l’état fédéral qui apporte une contribution directe au dynamisme de l’emploi et de la consommation dans nos régions, ainsi que les recettes fiscales que le monde des frontaliers génère dans nos régions. A se demander s’il ne marche pas à l’envers en essayant de casser cette belle machine transfrontalière.
  • Le Ministère de la santé se cache derrière une fausse neutralité en laissant à la cpam le rôle de levier/fusible. Leur irresponsabilité respective et leur acharnement comptable aboutissent à une déshumanisation des citoyens qui sont ainsi réduits à de simples pions dans un jeu pervers.

Nous avons la chance de pouvoir participer au développement de nos régions, mais cela implique aussi de l’intelligence et de la cohérence de la part de nos représentants qui sont à la tête des départements. Nous serons bientôt appelés à formuler des choix importants durant les élections régionales. Il est clair que nous serons très attentifs aux compétences des candidats, car cela ne concerne pas seulement nos couleurs politiques et les problèmes des frontaliers - Cela nous concerne tous.

Nous demandons donc instamment l’arrêt de cette prise en otage de citoyens français en rétablissant le droit d’option (CMU/LaMal) afin que les frontaliers puissent choisir légalement et en toute sérénité leur assurance maladie, puissent enfin se faire soigner en France dignement, et sans être inquiétés par des préjudices financiers liés à la double cotisation.

Il en va de l’avenir des citoyens, des frontaliers et des régions transfrontalières.

Cette pétition n’a pas vocation à remplacer les procédures en cours, ni d’avoir la prétention de mobiliser des milliers de signataires, mais elle est une manière de donner la parole et un sentiment de participation aux frontaliers en détresse qui ont en bien besoin dans le stress provoqué par la CPAM et le ministère de la santé. En effet, les commentaires sur les forums montrent que certains d’entre eux, vivent de plus en plus difficilement cette stigmatisation, cette spoliation de leurs droits aux soins, et les menaces d’huissier , qui polluent leur quotidien.

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Merci pour ton investissement et pour le temps passé à préparer cette pétition :+1:

Pour l’objet, je serai d’avis d’enlever le temer « réel » et de laisser simplement « CMU: les frontaliers en danger »

En ce qui concerne la signature, je te concède que la proposition est pas top. Par contre je n’en ai moi-même pas une à proposer qui pourrait convenir.

On pourrait rester simple et signer « Les frontaliers suisse » ou alors inclure également les citoyens des régions frontalières. S’ils se reconnaissent dans le combat que nous sommes en train de mener (OK, j’admets que ce n’est sûrement pas le cas de tout le monde), alors ça pourrait élargir l’audience. On en parle à nos familles, voisins, amis, collègues, mèdecins, pharmaciens. Auquel cas, la signature pourrait être « Les citoyens des régions frontalières ».

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Merci pour ton aide. Comme tu dis restons simples:
« Les citoyens des régions frontalières » pourrait très bien faire l’affaire.
Mais j’ai bien l’impression que cette pétition sera bientôt dépassée,
car si je m’en tiens aux dernières nouvelles du cdtf, la marmite des frontaliers pourrait bientôt bouillir suffisamment pour produire un clash. :rage:
Je constate que les esprits s’échauffent de plus en plus, et ce n’est plus seulement notre radiation de la CMU qui serait exigée dans un combat suivant, mais la démission de ces irresponsables qui sèment toutes les conditions pour que cela dégénère. Ils devraient pourtant le savoir qu’il ne faut jamais acculer un animal craintif dans un coin trop longtemps, sous peine d’être mordu.

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