Meilleure fiscalité entre Geneve et Vaud?

Bonjour,

je souhaiterais savoir si vous pouviez m’éclairer sur les points fiscaux suivants:

en principe, je vais démarrer un projet en Suisse au mois de Mars.

Le contexte: c’est une société de service basée sur Genève qui va me faire travailler pour son client basé dans le canton de Vaud (Vallée de Joux).

Je ne serai pas salarié par cette société de service, mais devrait passer par du portage salarial.

Je dois donc trouver une société de portage qui me salariera.

Les termes exacts du projet ne sont pas encore clairs à 100%, mais je devrais en principe travailler partiellement chez le client final (donc dans le canton de Joux) . A raison semble t’il de 3 jours par semaine.

J’aurai par ailleurs un jour de travail en remote (chez moi à Annecy).

Nous allons facturer la société de service sur la base de 2 taux (un on-site et un en remote).

Comme la client final est relativement loin de chez moi, je ne compte pas faire les aller-retours tous les jours, mais une fois par semaine.

Voilà pour le contexte, que j’ai voulu le plus détaillé possible pour votre compréhension.

En avance de phase, je cherche à savoir quel serait le meilleur choix (si tant est que je puisse en avoir un) entre l’impôt à la source de Geneve, de Vaud voire de France.

Enfin, d’après ce que j’ai compris, et ce que je vous ai décrit plus haut, se serait soit Genve soit Vaud.

Au niveau de mon revenu Brut attendu, il devrait être variable et évoluer entre 14000 et 16000 CHF je pense.
Sinon, je suis marié et n’aurai plus d’enfant à charge en 2020 (me dernière fille au foyer - 24 ans allant chercher un emploi). Je crois donc que je serai frontalier au barème C0.

Pourriez-vous aussi me dire si en principe le facteur déterminant le lieu d’imposition est le lieu de mon employeur ou le lieu où je vais physiquement travailler ?

Merci beaucoup pour vos éclairages.

Vallée de Joux, Canton de Vaud

Tous les travailleurs ayant leur domicile principal à l’étranger (quelle que soit leur nationalité ; y compris les citoyens suisses et les binationaux) sont soumis à l’impôt à la source sur le revenu de leur activité lucrative dépendante exercée en Suisse. […]

Cas particulier des travailleurs frontaliers domiciliés en France[…]
ne sont donc pas soumis à l’impôt à la source si les conditions cumulatives suivantes sont remplies :

  • le travailleur retourne en règle générale chaque jour à son domicile principal (au minimum 4 jours par semaine de travail pour un taux d’activité à 100 %) ;
  • le temps de trajet entre le domicile principal et le lieu de travail n’est en principe pas supérieur à trois heures pour l’aller-retour ;
  • le travailleur a remis l’attestation de résidence fiscale à l’employeur (ceci avant le 1er jour de l’engagement ou avant le 1er janvier de l’année en cours), ce dernier devant à son tour et sans délai, transmettre l’attestation au secteur impôt à la source frontalier de l’Administration cantonale des impôts.

Si l’une de ces conditions n’est pas remplie, l’employeur a l’obligation de retenir l’impôt à la source.