Maintien de salaire

Bonjour a tous je m’appelle Alicia j’ai 25 ans,je travaille dans le canton de Neuchâtel.

Je travaille en suisse depuis avril 2015, j’ai entamée mon deuxième mois d’arrêt maladie suite a un burn-out lié a tout un tas d’événement malencontreux(travail,santé…)

Premièrement, je voulais savoir comment marcher le maintien de salaire au delà des 90 jours(de sécurité).
Deuxièmement, a quoi sert la visite d’un conseiller de l’assurance de l’employeur.
Troisièmement,Si l’arrêt se prolonge ou qu’il y est une incapacité de travail y’a t’il des risques que l’employeur me licencie passé se délai.
Comment savoir si il y’a maintien de salaire sans forcement passé par l’employeur.

PS:Je n’est aucun lien avec les ressources humaine.
Merci de votre aide je suis un peu perdue.

À partir de 90 jours, si votre employeur a contracté une assurance perte de gain, celle-ci versera des indemnités à votre employeur, qu’il vous reversera. Il s’agit d’assurances privées et les conditions varient selon le contrat et les cas. En général, est assuré le 80% du salaire durant 720 jours.

La visite est là pour déterminer votre droit à l’assurance. Il est possible en effet selon le cas que celle-ci refuse de vous prendre en charge. Les voies de recours existent alors mais sont fastidieuses.

Dès la fin du délai de protection, votre employeur peut vous licencier. Ceci, en général, ne cause aucune cessation du versement des indemnités. Vous changerez simplement de régime d’assurance car ce sera elle qui vous versera les indemnités.

https://www.proinfirmis.ch/fr/partie-inferieure/handicap-que-faut-il-savoir/sommaire/droits-en-cas-de-perte-de-gain/indemnite-journaliere-de-lassurance-maladie.html?type=899

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Merci de votre réponse ,dans le cas où l’assureur ne prenne pas en charge la perte de gain,quel obligation à l’employeur envers moi?

Aucune. Il peut vous licencier en respectant le délai de préavis.

La perte de gain est une prestation d’assurance, pas un droit social.

Vous pouvez tout a fait être licenciée mais rester à l’Assurance car en incapacité de travail, ladite incapacité n’est pas subordonnée à la continuation des rapports de travail avec votre employeur.

Certaines assurances cherchent d’ailleues régulièrement à éjecter les personnes en burnout et dépression. Pas forcément dès le début mais à moyen terme. Les médecins conseils sont parfois très décriés, car ils sont payés par l’assurance qui devra vous verser des indemnités.

Le litige sera alors entre vous et l’assurance, pas avec votre employeur.

Je peins le diable sur la muraille. Cela se passe aussi parfois très bien, tout dépend de l’assurance, du médecin conseil et de votre employeur. Mais si l’un est de mauvaise volonté cela peut vite être pénible.

https://www.google.ch/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.unia.ch/uploads/media/20110516_Infodroit_f_0111.pdf&ved=2ahUKEwi-zK3JgezaAhXM66QKHfCKCdIQFjAAegQIBhAB&usg=AOvVaw39ouiPUo9mlh1KG6qGKpli

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Bonjour likorn j’ai eu mon rdv lundi devant le médecin conseil de l’assurance(psychiatre) et un entretien avec sa psychologue juste avant.Suite à cet entretien j’ai étais jugée inapte à reprendre mon poste au sein de ma boîte avec impossibilité de faire mon preavis.(j’ai informée mon employeur par mail,pas de réponse).
Il m’ont envoyée effectuer une prise de sang juste après les entretiens,afin de constater mon taux de paroxetine(antidépresseurs) dans le sang.
Je sait que cela sera négatif du fait que j’ai arrêter des le deuxième mois d’en prendre(trop shootée).
Je voulais savoir quel risques j’encourais par rapport à ça ?
Je suis encore dans ma période de 91 jours d’arret ,peuvent ils ne pas me payer le mois de mai?
Peuvent t’ils me demander de rembourser mes deux mois d’arrêt maladie (depuis mars).
Merci de votre aide

Cordialement

Trop particulier pour que je puisse vous répondre mais vous êtes censée tout faire pour guérir et le plus vite possible. Cela passe par le suivi du traitement prescrit.

Cela dit, étant en dépression je ne pense pas que cela se soldera par une mise en touche immédiate, mais plus une remise a l’ordre. Faites attention néanmoins, vous n’êtes pas médecin, si vous ne supportez pas vos médicaments, indiquez-le à votre toubib. Ne cachez rien, demandez si vous voulez partir quelques jours vous changer les idées, sinon oui vous finirez pas avoir de sérieux problèmes.

Maintenant vous êtes fichée « ne suit pas son traitement et ne communique pas »… C’est dommage, même si compréhensible parfois; ne continuez pas ainsi.

Bref non je ne pense pas que votre assurance vous demande quoique ce soit d’autre que de vous soigner et de ne pas jouer au chat et à la souris.

Merci de votre réponse. J’ai informé mon employeur (sur conseil du médecin conseil de l’assurance) de mon inaptitude et du fait de ne pas pouvoir effectuée mon préavis.
Pas de réponse de leur part j!aurai dépassée les 91 jours ou l’employeur ne peux pas me licenciée aux alentour du 7 juin.
Il savent que je souhaite partir car avant d’être en arrêt je leur est demandée un licenciement, il n’ont pas voulu.
J’attends de voir m
La semaine prochaine, m’a crainte et de ne pas être payée le mois de juin, du fait de la non prise des médicaments, et la prise de sang negative.

Mais non. Ça n’a rien à voir. Vous êtes en incapacité de travail et c’est confirmé par l’assurance, l’employeur doit vous payer votre salaire. Point.

L’assurance peut râler un peu sur le non-suivi du traitement, mais pas plus dans l’immédiat.

Merci de vos réponses

Bonjour Alicia,
Suite à vos messages sur le forum je suis également en arrêt pour burn-out.
Au bout de combien de temps d’arrêt l’assurance vous a contacté pour les entretiens?
Comment c’est passé l’entretien avec le médecin conseil et le psychiatre? Quelles etaient leurs attentes et quelles types de questions ont-ils posé?
Merci d’avance

Cette raison est protégée par le secret médical et relève de la sphère privée. En l’état, votre conjoint n’a rien à préciser si ce n’est la durée probable d’absence.

Dans un cas comme celui-là, mon conseil serait de tenir un carnet de ces appels, avec date, heure et résumé succinct du contenu. Il aurait fallu dans l’idéal commencé plus tôt mais, en cas de résiliation des rapports de travail, il y aura alors matière à vous défendre.

J’ai déjà vu plusieurs fois des employés réussir à démontrer ainsi aux RH de leur employeur que le problème était managérial et pas personnel. Mais ça dépend aussi de l’employeur, s’il est mauvais ma foi…

Écoutez, théoriquement l’employeur n’est pas sensé avoir accès aux informations relatives à la situation psychique de votre ami MAIS en même temps le devoir de fidélité de l’employé (qui doit aviser l’employeur de la durée probable de l’arrêt et des éventuels aménagements prévisibles à son retour) et ne serait-ce que la Signature du médecin permettront forcément d’avoir une idée de ce qui se passe.

À vrai dire, j’en reviens toujours au même : si votre employeur est bon, il n’y a aucune raison de cacher quoi que se soit. Sinon, c’est qu’il y a un problème, un problème de confiance réciproque. C’est un motif - pour un mauvais employeur - de licenciement.

Je pense qu’il faut aussi savoir parfois choisir ses combats. Il n’est pas possible à mon sens de lutter à la fois sur le plan privé et professionnel, dans un cas comme celui-là on court au burn-out, à la dépression ou pis encore. Dans ce cas là, on doit prendre des décisions, parfois mauvaise pour le porté-monnaie.

Donc, si votre ami veut absolument tout cacher, il fait à mon sens fausse route et devrait - vraiment - prendre du repos, et du recul.

Tiens, pour vous donner du courage, une amie s’est récemment séparée de son employeur pour des raisons psychologies (stress, quantité de travail, qualité du travail, absence de reconnaissance). Elle est sans revenu, elle vit sur ses réserves sans chômage (punition, retenue, bla-bla-bla…). Mais elle dort, enfin, et ça se remarque, je ne suis pas très inquiet pour son avenir et elle non plus actuellement.
Mais bien sûr, il y a un risque difficilement mesurable derrière ce choix.