Help! Une question et d'autres sans réponses à ce jour

Bonjour, je suis prof titulaire en France. Depuis 2 ans, j’ai obtenu la reconnaissance de diplôme. J’ai donc postulé à quelques postes, l’an passé et cette année. Or j’ai reçu il y a 3 jours une réponse positive, je vais me rendre sur place mercredi. Il est trop tard pour demander une disponibilité, il ne reste que la solution de la demande de rupture conventionnelle. J’ai sollicité mon syndicat, sans réponse à ce jour. D’où mon questionnement, en pratique la rupture conventionnelle peut-elle acceptée lorsque demandée à ce moment de l’année ? Merci d’avance pour des réponses. PS: Je précise que je suis las du système français, avec des classes surchargées, un nombre de tâches administratives qui va croissant et une rémunération qui ne suit pas, depuis un moment déjà. Ce poste serait salvateur pour ma petite famille et moi-même.

Bonjour,

A priori le timing va être serré quelle que soit l’option envisagée : disponibilité, rupture conventionnelle ou démission.

Vue la pénurie de profs, vous pouvez peut-être leur mettre la pression pour accepter une mise en disponibilité en urgence en faisant miroiter l’espoir d’un retour.

Sinon je vous conseille d’envisager très sérieusement l’option de l’abandon de poste.
Je ne connais pas précisément les risques juridiques mais ca ne peut pas être pire que de passer à côté d’une opportunité de carrière en Suisse.

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Oui c’est trop serré effectivement, surtout que j’enseigne dans une discipline où il manque des enseignants. Merci pour la réponse.

Je crains que vous n’ayez pas d’alternative à l’abandon de poste pur et simple.

A priori, tout ce que vous risquez c’est la radiation de la fonction publique car l’abandon de poste peut être assimilé à une démission de fait par la justice administrative.

Connaissant l’administration, elle risque de ne pas suspendre le traitement immédiatement, ce qui nécessitera de mettre cet argent de côté sans y toucher pour rembourser le trop percu.