« Le dossier de l’assurance maladie est emblématique puisque ces personnes étaient aussi administrateurs de ces mutuelles, »
Notre situation actuelle est la conséquence perverse de ce mélange des genres.
Les mutuelles frontalières étaient réservées aux travailleurs frontaliers. Logique,
Mais cela veut donc dire que tu n’y avais accès que si tu travaillais en Suisse. Logique.
Mais travailler en Suisse, implique de ne pas être malade souvent. Un frontalier souvent malade est un frontalier viré. Un frontalier viré devient un chomeur francais et quitte donc sa mutuelle frontalière.
Un frontalier retraité devient devient un retraité francais. Il quittait donc aussi la mutuelle frontalière.
En somme la mutuelle frontalière n’assurait que des gens qui ont intérêt à ne pas être malade et ceci exclusivement pendant qu’ils sont en age de travailler.
Rajoutons que ces mêmes mutuelles frontalières prenaient soin de refuser d’assurer les primo frontaliers souffrant d’une quelconque affection générant des soins (comme un diabète).
La mutuelle frontalière assurait donc un groupe d’assurés générant de facto peut de dépenses de soins à rembourser.
** il en résultait donc un des primes d’assurances extrèmement basse.**
Il devenait donc facile de mobiliser ces frontaliers le jour venu ou il a été décidé de mettre fin à cette rupture de solidarité. La différence de cotisations étant grande.
Comme ces mutuelles frontalières ont été crées en partenariat avec des groupes d’assurances privées , elles avaient un intérêt financier évident à faire perdurer cette situation.
En ne demandant pas la réintégration à la Lamal quand on a appris la fin de l’assurance privée, comme cela aurait depuis toujours dut être le cas selon le principe « tu t’assures là ou tu travailles » , on s’est jeté dans les griffes de la CPAM.
Le GTE nous a trahis en acceptant de nous livrer à la CMU
Le CDTF s’est planté en croyant que le miracle de l’assurance maladie quasi gratuite (et discriminate) allait durer éternellement.