Bonjour à tous,
Est il vrai qu’en tant qu’infirmier, si j’habite en France et travaille en Suisse dans un hôpital, je ne peux rester frontalier (maximum 2 ans) puis être obligé de venir s’installer en Suisse ??.
Merci pour vos réponses
Plusieurs intervenants de ce forum vous ont déjà répondu a votre dernier poste… je vais répéter ceux que les autres ont dit.
Beaucoup d’hôpitaux en Suisse exigent que les infirmiers résident en Suisse surtout depuis la crise du corona ou ils veulent être moins dépendant des frontaliers. Etre résident un un grand atout dans votre métier.
« plusieurs intervenants m’ont déjà répondu » "??? 1ère fois que je pose cette question !!
J’ai mis un autre poste pour connaître les avantages d’être frontalier et 1 intervenant m’a dit qu’il fallait être résident suisse pour bosser à l’hôpital. Ça ne réponds pas à cette question de la durée limitée…
Merci tout de même pour votre réponse.
Il me semblait qu’être résident français pouvait nous permettre de travailler en Suisse. J’avais toujours eu cet écho. Donc il n’y a aucun frontalier français infirmier qui bosse en Suisse…
Un rêve qui s’effondre finalement 
Pas un mes 2 intervenants.
Moi je suis le 3ième et je confirme. Avant les hôpitaux Suisses employaient beaucoup d’infirmières frontalières. Mais depuis 1 ou 2 ans le mouvement a commencé avec les hôpitaux universitaires cantonaux qui ont commencé à exiger que pour des postes fixes les infirmières étrangères nouvellement recrutées résident en Suisse. Ce mouvement s’est amplifié ces derniers mois avec le corona ou les hôpitaux ont encore plus mis la pression pour moins dépendre des infirmières frontalières et donc exiger que pour les nouveaux postes fixes la personne réside en Suisse.
Les infirmières frontalières peuvent trouver des postes de temporaires ou dans des EMS (maison de retraite), bien moins intéressant et moins bien payés.
Dans votre domaine il est très fortement recommandé de résider en Suisse, vous aurez beaucoup plus d’opportunités, des postes fixes et mieux payés comme dans les hôpitaux cantonaux.
Aïe… Merci pour cette précision 
Ce qui me freine c’est bien entendu le prix des logements être propriétaire en Suisse c’est juste impossible
La Suisse n’a strictement aucun problème a trouver des infirmières étrangères (français en autre) qui acceptent de résider en Suisse.
Je ne voudrai pas vous casser vos rêves, mais les prix des logements en frontière (coté Français) sont très très chères. Donc devenir propriétaire seul avec 3 enfants et un salaire d’infirmière frontalière en frontière ça risque d’être compliqué.
Dans votre premier poste 2 intervenants vous ont répondu qu’il y a des cantons ou la vie et les logements sont peu chère. Peut être devriez vous chercher dans ces cantons (Fribourg, Valais…).
Oui effectivement, j’avais fait un peu de recherche sur les villes limitrophe et je m’étais intéressée à l’immobilier (en surface) ça restait abordable (de mon point de vue) ça dépendait bien entendu des villes. Tandis qu’en Suisse à vrai dire je n’ai pas vraiment fait de recherche car j’étais focalisée sur la France pensant que j’avais le choix. Apparemment non finalement il faut que je revois mon organisation.
Merci pour vos conseils en tout cas
Depuis la crise du COVID je ne sais pas. Mais je peux vous dire qu’un ami à moi à pu rentrer aux HUG en 2018, directement en CDI tout en étant frontalier depuis Annecy. Ils ont été une petite dizaine dans ce cas là, leur spécificité c’était d’être infirmiers en réanimation avec expérience. Comme quoi il reste toujours quelques exceptions.
Je rejoins Tesla cependant sur le reste, globalement les portes se ferment aux infirmiers frontaliers, j’imagine que c’est même encore + le cas depuis le Covid.
Mais vous verrez, la vie de résident n’est pas si terrible (!!), sur bien des aspects vous aurez une meilleure qualité de vie. Ne serait-ce qu’en ne passant pas 2h par jour dans une voiture.
Après oui, l’accès à la propriété n’est pas aussi aisé qu’en France… mais à deux salaires, en faisant quelques efforts ça se fait. 
(Mon ami infirmier est rentré à 90k CHF annuel, il avait au préalable 7 ans d’expérience en réanimation.)
1 « J'aime »
salut nina
les HUG geneve prennent des interimaires (environ 200 postes) actuellement, si comme tu le dis c’est pour une periode definie
1 « J'aime »
Un peu d’espoir merci lol 
, je suis infirmière Spécialisée en Santé mentale et psychiatrie, en addictologie avec 5 ans d’expérience.
Je compte déménager avant septembre 2021. Je m’y prends un peu tôt mais de ce que j’ai compris il faut des equivalences et je préfère tout comprendre avant de franchir le pas (femme seule avec 3 enfants) si je n’avais pas ma petite famille j’irai à l’aventure 
.
Merci pour ton retour d’expérience 
Merci pour l’info 
@Savoie_ou_bien Normal les HUG ne prennent plus d’infirmiers frontaliers en Fixe depuis 2019. Donc votre ami est passé de justesse. Ces derniers mois on a eu 2 personnes sur ce forum qui étaient en temporaire au HUG, on leur a proposé un fixe mais la résidence était obligatoire, elles devaient donc déménager en Suisse pour passer en fixe.
Le CHUV a Lausanne l’exige aussi depuis mi 2019.
Donc non les hôpitaux cantonaux ne prennent plus de frontaliers en fixe depuis 18 mois au moins. Les temps changent. Et le COVID n’a fait qu’accélérer le phénomène. Ils ne veulent pas dépendre d’infirmiers frontaliers.
Sinon @Savoie_ou_bien il est aussi possible de devenir propriétaire en Suisse avec un seul salaire. J’en suis la preuve même si mon salaire est plus élevé que celui d’une infirmière
La reconnaissance a la croix rouge va vous couter pas mal d’argent. Faite les si vous pensez résider en Suisse sinon vous risquerez ne pas trouver de travail en tant que frontalière et faire l’équivalence croix rouge pour rien.
Réfléchissez bien ce que vous voulez.
Personnellement je pense que vous vous en sortirez mieux dans un canton peu chère en ayant des aides Suisses qu’en Frontière et vous aurez de beaucoup plus de possibilités de jobs interessants et bien payés.
Comme le dit savoie ou bien on a une meilleure qualité de vie en Suisse. On a l’impression a vous lire que se serait une horreur de vivre en Suisse…
Lisez ces témoignages d’infirmière Françaises en Suisse. Ils disent clairement que les portes se referment pour les infirmières frontalières en Suisse
https://blog.travailler-en-suisse.ch/05/2017/interview-infirmiere-francaise-expatriee-en-suisse.html
Non vraiment pas, une amie le l’affirme aussi.
Comme vous dites il faut que je pose le pour et contre. Ce n’est pas facile de quitter le pays où j’ai grandi.
Je prends le temps de faire toutes les démarches et me mettre en contact avec les hôpitaux et postes qui m’intéressent.
Petit à petit l’oiseau fait son nid… Je n’ai juste pas envie de me trompée. Je ne suis pas seule j’ai mes 3 enfants avec moi je dois bien réfléchir à toutes les conséquences (d’être frontalière ou pas…)
En tout cas merci beaucoup pour vos conseils.
Merci pour ces liens
Vos enfants, ils ne vivront pas forcément un traumatisme non plus hein. Pis gamin ou ado, même si on dit toujours « non » à un déménagement par principe et parce que le premier jour dans une nouvelle classe est toujours pénible, au fond, on s’y fait très bien. Surtout que là, c’est pas si loin, et on y parle presque la même langue qu’en France.
C’est surtout pour vous que le choix doit peser, la mentalité n’est pas la même, et vivre en Suisse, c’est un peu comme le Cenovis, ça passe ou ça casse à terme.
Même moi, qui ai déménagé à l’interne de ce pays plusieurs fois, en changeant de Canton, je n’ai pas toujours été très … à l’aise. Parce que oui, en 30 kilomètres beaucoup de choses peuvent changer, la langue, la religion, l’éducation, la fiscalité et la vie sociale.
De ce point de vue, j’ai abhorré Genève, gardé un souvenir mitigé de la Côte Vaudoise, alors que j’ai adoré la Broye (pourtant très mal connotée) et regrette encore aujourd’hui le littoral neuchâtelois « à la fiscalité assassine ».
C’est personnel hein, j’image pour que vous compreniez un avantage à l’histoire, on peut assez vite changer d’air et de milieu si une première tentative se passe mal.
Après, faut admettre qu’en France, quand t’es proporio, tu finis par payer ta maison. Pas en Suisse.
Et ça, c’est un vrai gros problème.
La même chose est valable en France. Avec de très grosses différences de cultures entre différentes régions avec identités fortes : bretagne, corse, alsace…aller d’une région a l’autre peut être déstabilisant. Même chose aux US entre différents états c’est le choc culturel entre la Californie et le Texas. Ceci est valable dans tous les pays. Changer de région que se soit dans n’importe quel pays c’est toujours déstabilisant.
J’ai déjà l’an dernier écrit a ce sujet. Le canton de Neuchâtel à entrepris une énorme réforme fiscale pour les personnes physiques. qui se fait en 2 temps 2020 et 2021. Dès l’an prochain le taux d’imposition sera plus ou moins égale au taux d’imposition des cantons voisins : Vaud et Fribourg et Berne.
Fiscalité assassine ce n’est plus le cas.
Ca varie beaucoup en fonction du canton. En Valais par exemple le taux de propriétaire (64%) est bien plus élevé qu’en France (57%).
En Valais les prix des maisons sont bas. On trouve des maisons neuves pour 450’000chf (400’000 euros) et des maisons anciennes bien plus basses, c’est un des seul cantons ou apporter seulement 10% de fonds propres est très répandu et un canton qui favorise fiscalement les propriétaires. En Valais on trouve souvent des ouvriers a petits salaires être propriétaire, dans les autres cantons beaucoup moins.
Même si la fiscalité incite a peu rembourser son emprunt, on peut comme nous nous opter pour un emprunt sur courte durée avec remboursement sur 15 ans par exemple. Ce n’est pas interdit. Nous on est arrivé en Suisse avec une mentalité de Français remboursement sur une courte période c’est possible. Après, quand on va changer de maisons on fera le contraire je pense, faire comme les Suisses remboursement sur une longue période, mais tout est possible.
@Nina59
Si vous voulez être propriétaire je vous incite a vous installer en Valais, c’est largement faisable. En plus vous aurez pas mal d’aide du canton qui payera les assurances maladie de la famille… Si vous êtes frontalière vous devrez payer tous de votre poche. Vous ferez en plus l’économie de frais de transport et les impôts sont bien plus bas en Valais qu’en France. Financièrement vous serez très largement gagnante de vivre en Valais par rapport à la frontière et être propriétaire est possible mais pour de petits salaires.
En plus l’école publique est y excellente et gratuite.
1 « J'aime »
Bonjour,
Je voulais savoir si vous aviez eu plus d’informations depuis ?
Merci