Allocations familiales pour conjoints de frontalier avec beaux-enfants

Bonsoir,
Je me permets de vous exposer brièvement ma situation : fonctionnaire en France, divorcée, je viens de m’installer avec un frontalier. Relevant du système français, j’ai donc dû signaler mon changement de situation auprès de la CAF française. A l’issue de ma nouvelle déclaration, j’ai perdu acces à toutes mes ressources de la CAF française (la qusi-totalité de mes allocations familiales !) parce que le système fran4ais a retenu le nouveau montant de notre foyer fiscal (mes revenus + ceux de mon concubin). Mon concubin, frontalier, m’a dans un 1er temps rassurée en me disant que nous serions désormais protégé par son statut de frontalier, et que dans la mesure où mes enfants étaient rattachés à notre foyer fiscal, nous percevririons le différentiel venant des Caisses d’allocation familiale ed Genève. Douche froide hier, nous venons de prendre connaissance de la décision de la caisse d’allocation familiale de Genève : mes filles, n’étant pas les enfants biologiques de mon concubin, elles sont exclues de toute forme d’allocations familiales ! je vis en concubinage, je n’ai aucune loi pour me protéger, aucun statut, mon concubin qui a un fils est doublement protégé, et par son salaire, et par les allocations familiales suisses pour son fils : est-ce normal ce qui m’arrive ? est-ce normal de coincer dans un « no man’s land » des enfants, qui se retrouvent finalement dans une plus grande précarité financière qu’avant ? Et comble de la tristesse : mon quotient familial de mon foyer fiscal français ayant triplé, tous les éventuels séjours linguistiques, toutes les vacances… pour mes filles, me voici dans l’incapacité de les leur payer avec mon propre salaire, et je vais devoir quémander à mon concubin, qui sur la longueur, trouvera qu’on lui coûte bien cher… Est-ce normal cette situation ? quelqu’un sur ce forum l’a-t-il déjà rencontrée ? je mets en garde toute personne se trouvant dans ma situation de franchir le pas en s’installant avec un frontalier : je perds toute lattitude et protection que la France auparavant, en étant parent isolé, me proposait. J’attends avec impatience vos lumières, nous avons 20 jours pour faire appel de la décision suisse, mais je ne forme aucun espoir et me dirige plutôt vers une séparation fiscale. C’est fou cette situation : je ne pensais pas mettre mes filles dans une telle précarité financière en m’unissant avec un homme. Je suis choquée choquée ce soir.

Vous avez trouvé vous même la solution. Il n’y en a pas d’autre.

Sed Lex
Dura Lex

Il y a néanmoins qqs erreurs dans votre présentation: vos enfants sont protégés par vos revenus et par le revenu du père de vos enfants. Très exactement comme l’est l’enfant de votre concubin. Il n’y a AUCUNE différence.

Pour la CAF vous formez dorénavant un foyer aisé avec de bons revenus. Ils estiments donc que vous n’avez pas besoin d’aide. C’est logique

Si cette situation vous pèse trop, il n’y a que deux solutions:
-quittez votre concubin et restez parent solo (c’est le choix que j’ai fait)
-se mettre en couple avec un non frontalier (le plus pauvre possible)

  • travailler vous aussi en suisse (vous aurez donc droit aux allocs enfants suisses)

Et oui bienvenue chez les frontaliers : trop riches pour toutes aides en France et sans rien en suisse non plus.

La fiscalité ou l’administration ne doivent pas être un frein à la vie…