Remboursement jours de carences maladies

Bonjour je suis actuellement salariée à geneve,

Après plusieurs arrêt maladies et accident travail (2017 2018 2019) je dois a mon employeur 200 heures de carences, chaques mois j’ai était payer à 100% alors que j’avais demander que le prélèvement des jours de carences soit fais chaques mois, j’ai également demander des sans solde afin que je puisse me rendre à mes rdv médicaux sans perdre d’heures au compteur, cela m’a était refusé.
aujourd’hui je vais être prélevé 1080chf par mois pendant 5 mois pour qu’avant la fin de l’année j’ai tout rembourser !!! C’est imposer par mon employeur je n’ai aucun recours.

L’employeur a t-il le droit de prendre 1/3de mon salaire net ?

Est ce que j’aurais du signé quelques choses pour accepter le prélèvement de salaire ?

Y’a t-il un temps à respecter pour le remboursement ? Car il refuse de faire une plus grande échéance, (en 10 fois par exemple) ce qui m’aurais permis de pas avoir trop de difficultés financières.

Merci d’avance.
Cordialement

Alors, à priori, votre employeur fait un peu tout faux mais ça dépends de votre contrat, aussi.

"Afin que l’employeur puisse juridiquement le justifier et l’imposer, une restitution de salaire exige des conditions particulières. Il est question de conditions particulières si la restitution se base sur un accord contractuel entre l’employeur et le collaborateur ou, s’il n’existe pas de tel accord, si les conditions d’un enrichissement illégitime selon les articles 62ss du droit des obligations sont données. "
https://www.swissmem.ch/fr/actualites/news/single-view/news/lohnrueckforderung-durch-den-arbeitgeber.html

Donc, aller voir un syndicat. Un syndicat suisse bien sûr… De mon point de vue, la cause de l’enrichissement est légitime si - et ce sera là le combat, il faudra le prouver - votre employeur a refusé vos propositions passées. Par ailleurs, lisez bien l’article 64, il vous concerne sans doute.

À défaut, faites opposition par écrit de cette saisie, mais sans connaitre le droit vous courrez devant les ennuis.