Jeunes actifs en Informatique et Professeure des écoles

Bonjour, j’ai conscience que le titre est un peu fouillon mais ma situation l’est aussi j’imagine.

Je suis actuellement consultant en informatique à Paris (24 ans) et avec ma compagne (25 ans) nous cherchons à changer d’air, et étant amoureux des Alpes, nous aimerions vivre en Haute-Savoie ou en Suisse.

Je ne devrait pas avoir trop de mal à trouver un travail vers Annecy ou Genève, lequel vaudrait le plus le coup en terme de niveau de vie et de finances ?
Mais surtout, est-il difficile pour une professeur de écoles française de travailler en Suisse ? Il y a t’il des différences marquantes dans ce métier des deux cotés de la frontière ?
Sinon, est-ce que les impôts vont nous vider si je suis frontalier et elle professeur en France ?

Je ne sais donc pas quelle est la meilleure situation entre travailler en France à Annecy, travailler à Genève en tant que Frontalier ou directement essayer de vivre en Suisse et travailler à Genève.

Que nous conseilleriez-vous ?

Merci de vos réponses.

C’est fou le nombre d’amoureux des Alpes…:joy::joy::joy:

Dites plutôt le Toblerone ou le Rivella, voir les petits lingots d’or en chocolat :joy::joy::joy:

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ca serait pas plouc68? :joy::joy::joy:

oui rodriguez c’est son nouveau pseudo :smile:

sinon pour repondre a l’auteur

24 ans c’est jeune (donc pas beaucoup d’experience), et beaucoup de postes sont de moins en moins disponible pour les frontaliers

Donc si vous partez en pensant recevoir un job sans difficulté, vous risquez de faire erreur

Par contre si vous devenez résident, là vos chances seront deja un peu plus importante.

Pour votre compagne : aucune idee

Pensez-vous qu’Annecy puisse être un bon choix même en n’y travaillant pas en tant que frontalier ?

@Dansy J’ai vu ce post après une brève recherche mais je pensai qu’il ne s’applique pas vraiment vu que ma compagne dispose du concours de professeur des écoles mais de très peu d’expérience comparé à cette personne.

Pour exemple.

Genève, avec préférence Cantonale (statut résident prioritaire)

Les équivalences se font par la CDIP, pour toute la Suisse.

Le titre de professeur des écoles n’est pas reconnu en Suisse. Il faut une équivalence de la CDIP ainsi que le niveau B2 en anglais et en allemand. Personnellment, je n’ai jamais vu d’enseigant, avec un diplôme de professeur des écoles enseigner à l’école publique en Suisse. Je lui conseille plutôt de chercher un poste dans une école privée.

Bonsoir,

Je suis professeure des écoles et enseignante dans le canton de Vaud depuis 3 ans. Je suis employée par l’état de Vaud et donc « fonctionnaire ». Il vous faudra faire valider vos diplômes moyennant 800 CHF. Pas besoin de certification en langue dans le canton Vaud. Ensuite il faudra postuler directement dans les établissements avec lettre de motivation et CV. La liste des postes est publiée sur le site de la DGEO qui vous a été transmis plus haut à partir du 1er mars. Attention ces postes sont souvent déjà pourvus en interne mais n’hésitez pas à postuler quand même. On vous proposera peut être des petits morceaux de poste et après vous aurez peut être mieux…La première année j’ai été recrutée le 13 juillet sur 5 classes et une collègue le 15 août donc patience. Il semblerait qu’il y ait toujours des postes car il n’ont pas assez de profs.

Ça me rassure de voir que je ne vis pas dans un monde paralèlle par rapport au fameux B2 en anglais et allemand :wink:

Ma réponse concerne le Canton de Genève. Ces diplômes (B2) sont exigés pour tous les enseignants du primaire (1P à 8P). Contrairement au Canton de Vaud, il ne manque pas d’enseignants mais il manque des postes… Dans ce cas, il est préférable de tenter votre chance dans le canton de Vaud si vous souhaitez travailler dans une école publique. Sinon il y a de nombreuses écoles privées. Ça peut être une alternative intéressante.

Excusez-moi, mais à chaque réponse vous avez précisé « en Suisse » et pas à « à Genève ». Cela ne coulait donc pas de source.

En effet, comme vous le dites, dans le Canton de vaud, les postes libres sont fréquents et la situation s’aggrave. Les cantons de Fribourg, de Berne ou de Neuchâtel sont dans une situation moins grave mais qui ira de mal en pis. Berne est un Canton officiellement bilingue, le Jura bernois est francophone et à ma connaissance le B2 n’y est pas exigé non plus.

Prenez le temps de parcourir les conditions de travail des différents cantons, et prenez en compte également la probable qualité de vie offerte par le milieu d’enseignement choisi : une ville comme Genève ou un village comme Bulle, cela n’a rien à voir alors que les conditions salariales ne seront pas mauvaise dans le second cas et que la possibilité de loger à quelques minutes de son lieu de travail est un plus formidable à mon sens.

Et Bulle est déjà dans les Préalpes…

Effectivement, ma réponse n’était peut-être pas assez précise. Il y a, pour l’instant, un certain nombre de différences inter-cantonales. Mais nous sommes en pleine transition avec l’instauration d’HARMOS qui a comme objectif d’harmoniser l’enseignement entre les cantons. Le PER (plan d’études romand) et les MER (moyens d’enseignements romand) concernent d’ailleurs tous les cantons francophones. Les enseignants à l’école primaire sont des généralistes, c’est-à-dire qu’ils sont aptes à enseigner toutes les disciplines. L’anglais et l’allemand en font partie. À Genève, la formation dure 4 ans et le diplôme obtenu permet d’enseigner de la 1P à la 8P. Je ne sais pas si cela est le cas dans les autres cantons romands car la formation est plus courte (3 ans). Maintenant, il me semble peu probable qu’un niveau B2 ne soit pas exigé pour les enseignants de cycle moyen (5P à 8P) dans les autres cantons romands. Ils enseignent tout de même entre 3 et 4 heures d’allemand et d’anglais par semaine.
Dans mon message précédent, je parlais d’école privée. J’ai oublié de mentionner que les écoles publiques cherchent souvent du personnel pour effectuer des remplacements de courtes et longues durées. Il s’agit toutefois de CDD et le niveau de qualification attendu est moins exigeant.