Bonjour à tous,
j’évalue en ce moment la possibilité de devenir résident suisse pour la rentrée prochaine.
J’avais une interrogation quant au chomage de ma femme. En France elle aurait droit à 2 ans de chomage car elle a travaillé ces 6 dernières années. Si j’ai bien compris elle y aura droit en arrivant en Suisse en faisant la demande à l’organismne cantonal, en revanche je n’ai pas trouvé d’infos sur le montant de l’indemnité à laquelle elle aura droit.
Par contre, commes elle sera libérée des périodes de cotisation (cotisation en France et pas en Suisse, voir point 2), j’ai bien peur que le droit à indemnité soit réduit à 90 jours selon point 7.
Pour les personnes mariés avec enfants c’est 80% du dernier salaire, sinon 70%.
L’allocation chômage correspond à 70% du salaire. Ce pourcentage augmente a 80%pour toutes les personnes qui ont à leur charge des enfants de moins de 25 ans.
Moi j’avais compris qu’elle aurait droit a ses 18 mois de chomage, même si la cotisation s’était faite en France, en revanche je ne sais pas calculer le montant auquel elle aura droit sachant qu’elle touche 950 euros de chomage côté francais
Normalement elle devrait toucher en Suisse 80% de son dernier salaire brut en France, auquel vous allez devoir retrancher 13% de cotisation salariales pour avoir le NET.
De ce que je vois il y a un cas où s’est cotisations pourraient être prises en compte « Compte comme cotisation:es périodes de cotisation accomplies dans un pays de l’UE ou de l’AELE par un assuré ressortissant de l’un de ces pays, si le dernier emploi soumis à cotisation a été exercé en Suisse. Pour les frontaliers qui habitent en Suisse, ces périodes de cotisation comptent même si le dernier emploi soumis à cotisation n’a pas été exercé en Suisse; »
Le dernier emploi était-il en Suisse?
Habitait-elle en Suisse avant son chômage?
Si la réponse à l’une de ces deux questions est oui, alors oui la période compte.
Pour les frontaliers qui habitent en Suisse, ces périodes de cotisation comptent même si le dernier emploi soumis à cotisation n’a pas été exercé en Suisse; » En déménageant on déménage ses droits? ou pas?
Les frontaliers à l’envers: une minorité peu connue
«Ils ne sont pas très nombreux, sont peu connus et pourtant ils existent.» Voici, la définition que le Groupement transfrontalier européen (GTE) donne de ceux qu’on surnomme les «frontaliers à l’envers», qui vivent en Suisse et travaillent à l’étranger. Dans la région de Genève , ils seraient environ 500 à travailler en Haute-Savoie, selon le GTE. Un chiffre stable, comme l’indique Laurence Coudière, chargée de communication au GTE. «Souvent, il s’agit d’un couple franco-suisse, dont l’un veut garder son domicile en Suisse et l’autre son travail en France», constate cette dernière.