Besoin d'aide pour prise de décision

Bonjour,

Cadre chercheur en France, je perçois actuellement une rémunération de 4600€ brut mensuel, soit environ 3700€ net après prélèvement de l’impôt à la source.

Une société Suisse me propose un salaire mensuel brut de CHF 12000 / 12 mois + 13ème mois.
(LPP : 50/50)

Mes questions :

  1. La proposition est-elle financièrement intéressante pour moi ?
  2. A combien pourrait s’élever le salaire net mensuel (en couple, 1 enfant, 46 ans) ?
  3. Quelles charges dois-je intégrer (santé, impôts, etc.) et pour quels montants ?

Dans mes simulations, j’obtiens (CHF) :

  • Salaire brut mensuel : 12000 (si je calcule sur 12 mois)
  • Montant impĂ´t : 2753,41 (33041 / an - 21.18 % - barĂŞme A0)
  • Total des charges sociales : 1693,18 (dont LLP 7,5% (50% de 15%)

Salaire net après impôt : 6622 EUROS (CHF 7553,41)

Sachant que l’employeur ne propose pas de prévoyance (3ème pillier).

Est-ce correct ? Combien me coûterait en plus une couverture santé ?

Merci.

Albert.

12’000CHF/mois c’est un très bon salaire, ça vous fait un salaire NET après impôts a la source de 7660CHF/mois. Mais vous allez récupérer une partie de vos impôts a la fin de l’année en faisant les déductions (assurance santé, frais de transport, indemnité repas pour le travail, cotisation 3ième pilier…) auquel vous avez le droit. Donc au final votre salaire réel s’approchera plus de 8000 CHF NET après impôts (7000 euros NET après impôts). Vous pouvez vivre très confortablement avec ça sur Lausanne a 3 surtout si votre enfant est en age d’aller a l’école (l’école publique en Suisse est gratuite). Et si votre femme travaille en plus, ce n’est que du bonus :slight_smile: Aussi vous ne précisez pas la commune dans laquelle vous voulez résier. Sachez qu’en Suisse le taux d’imposition dépend de votre commune. Par exemple a St Sulpice vous payerez beaucoup moins qu’a Lausanne.

Pour les frais de santé comptez 700chf/mois pour vous 3 chez ASSURA (c’est l’assurance la moins chère de Suisse et la plus utilisée) en prenant la franchise la plus élevé et 950chf en prenant la franchise la plus basse (c’est dire une franchise de 300chf/mois pour les adultes et pas de franchise pour votre enfant). Vous pouvez faire des simulations sur leur site.
Pour un appartement de 75-80m2 sur Lausanne compter 1700-2000chf/mois (1500-1780 euros/mois) plus charges et ça vous coûtera bien moins chère si vous vous prenez un appartement dans la campagne autour de Lausanne. A noter que vous n’aurez pas de taxe d’habitation en Suisse et que l’eau est comprise dans les charges de loyer.

Bonjour,

Donc pour un poste sur Genève ?

Votre femme compte travailler ?
Vous seriez frontalier ou résident ?

Bonne journée.

Attention tout de même a assura, effectivement c’est moins cher mais quand on voit la quantité d’avis négatifs il vaut mieux souvent payer un peu plus et avoir un meilleur service.

Vous êtes marié ?
Ça change tout pour le calcul de l’impôt à la source

Bon moi j’en suis extrêmement contente.
Après c’est de loin l’assurance la plus utilisée en Suisse, donc c’est normal que l’on retrouve plus de commentaires négatifs :wink: effet de nombre.
Ma fille a eu la grippe dans un pays asiatique et on a eu aucun problème a se faire rembourser les soins. Je n’ai jamais eu de problèmes.

Bonjour,

Merci infiniment à toutes les personnes qui ont répondu à ma question !

Voici les précisions concernant ma situation actuelle.
Ont-elles un impact significatif sur le calcul du salaire net ?

  • Localisation du poste : Genève
  • Couple PACSĂ© avec 1 enfant en bas âge
  • Statut frontalier avec retours quotidiens
  • Conjointe sans emploi au moment de la prise de poste

Albert.

Bonjour,

Alors pour faire simple:

12k brut soit 140k/an c’est très bien, après je ne sais pas si c’est dans la moyenne de votre profession ou pas.

Pour le salaire net mensuel i lfaut retrancher au minimum 20% mais votre je ne sais pas votre niveau d’imposition (ni la rectification induite par votre enfant) donc dans le doute je préfère vous dire que je ne sais pas.
En tant que frontalier le salaire que vous allez percevoir est votre « net » moins l’assurance maladie, c’est à dire qu’a la fin du mois il ne vous restera a payer que l’assurance maladie; retraite et impots seront deja payer.

En ce qui concerne l’assurance maladie vous avez un choix à faire: l’assurance maladie francaise (CMU) ou l’assurance maladie Suisse (Lamal via des caisses privées).
La différence principale ? L’une est payée au pourcentage (CMU) pour le foyer et l’autre au forfait par tête mais vu votre rémuneration je vous conseil LAMAL (couverture de base pour les frontaliers adultes à 280 chf/mois et c’est très intéressant).
Nonobstant le fait qu’a la frontière c’est selon les endroit très compliquer d’avoir un médecin traitant sur France ou un hopital.
Par ex j’habite en France mais l’hopital le plus proche de mon domicile c’est les hôpitaux unviersitaires de Genève.

Après c’est difficile de vous en dires plus car celq oblige à rentrer dans des détails que je ne maitrise pas sur votre situation familial, pro, fiscal etc.

Mais passer de 3700€ net à 7500€ pour 3 sur l’arc lémanique ne me semble pas une mauvaise affaire au demeurant, ce n’est pas la meilleur mais vous aurez de quoi vivre confortablement.

Bonjour,

A nouveau un grand merci pour la précision de votre réponse, et le temps que vous me consacrez. J’espère que cet échange profitera au plus grand nombre.

J’ai conscience en effet que toutes les questions ne peuvent être répondues sur ce format, et que nous en resterons sur des généralités.

Mon inquiétude au-delà des aspects financiers porte sur les versants : sécurité / pérennité.
Pas facile de quitter une situation stable pour accepter un mode de travail offrant « si peu » de garanties.

En l’occurrence, cela signifie renoncer à deux CDI français pour engager un nouveau contrat susceptible de s’interrompre à tout moment, avec le risque de nous retrouver complètement sans revenus.

Aujourd’hui à deux salaires nous fabriquons le même revenu global, du coup je me pose la question de l’intérêt d’une telle démarche, si je prends en compte les risques associés, le manque de visibilité sur l’avenir au-delà de cette première prise de poste, les contraintes de déménagement, etc.

Sans vous mettre dans ma peau ce qui est impossible évidemment, qu’en pensez-vous avec votre regard extérieur ?

A nouveau merci pour vos lumières.

Albert.

Bonjour Albert,

Alors pour moi difficile de juger ne vivant pas encore dans la région (mutation en mars), mais à mon avis, bien que l’aspect financier et les risques associés doivent évidemment être pris en compte, l’aspect project de vie ne doit pas être négligé.

Dans quelle zone vis-tu à l’heure actuelle? Y êtes-vous heureux? Connais-tu déjà la Suisse? Le pays t’attire-t-il au delà des considérations financières?

Pour en revenir à l’aspect risque, oui le risque de “tout” perdre peut exister… après il y a potentiellement des manières de limiter ce risque j’imagine? Ta femme peut-elle rester employée dans sa société et faire du télétravail? Sinon, son profil est-il un profil recherché sur le marché suisse? Tu sembles suggérer que le salaire qui t’es proposé couvre plus ou moins vos deux salaires actuels… si elle venait à trouver un travail en Suisse elle aussi, financièrement j’imagine que ça pourrait également être intéressant? À voir!

Bonne journée!

Anthony

Anthony13 résume bien les choses.

Venir travailler en Suisse implique de quitter pas mal de choses de sa région. Les gens sont souvent prêt à le faire pour le salaire mais pour votre cas ce n’est pas primordial (bien que je pense que si votre femme trouve un emploi en Suisse ca sera la caverne d’alibaba).
Du coup les questions sont plus de ce type: voulez-vous changer votre cadre et rythme de vie ? Quel âge à votre enfant ? Le fait que votre femme ne travaille pas ou differement en avez-vous discuter ?

Bonne journée.

Bonjour,
Nous sommes un couple avec 2 enfants de 2,5ans et 5,5ans.
Nous avons quitté Toulouse et sommes arrivés dans la région fin août 2018.

Voici les principales raisons de ce changement de vie:

  • l’aspect financier en Ă©tant frontalier (nous venons d’emmĂ©nager en suisse et c’est un peu moins vrai en Ă©tant rĂ©sident)
  • les opportunitĂ©s professionnelles et l’intĂ©rĂŞt du job: la suisse possède Ă©normĂ©ment de sièges de boites et d’organisations internationales
  • l’avenir de nos enfants en les inscrivant dans le système Ă©ducatif suisse, un des meilleurs du monde
  • l’envie de changer d’air, la vie est courte et le monde est beau et vaste :wink:

Je ne dis pas que c’est facile, il y a la partie logistique forcément avec le déménagement et les papiers mais surtout le fait de faire de la peine à ses proches en partant assez loin.

Dans tous les cas on ne regrette pas notre choix pour l’instant, j’espère que ça pourra vous aider dans votre réflexion.

Bonjour Albert,
Je comprends tout a fait que se soit une décision difficile a prendre. Le problème principal est que votre femme a un tres bon CDI aussi bien payé que vous (d’après ce que j’ai compris de votre message), donc en venant a Genève même si vous doublez votre salaire, vos revenus totaux seront les mêmes qu’actuellement (sachant qu’elle n’aura pas d’emploi lors de votre installation). A savoir qu’avec un statut de frontalier il peut etre beaucoup plus difficile de trouver un travail a Genève qu’avec un statut de résident, sauf si votre femme travaille dans un secteur pénurique comme l’informatique. Aussi, le grand Geneve est une region aussi chère que la région parisienne. Donc si votre femme ne travaille pas, vous allez perdre en pouvoir d’achat (sauf si vous venez de la région parisienne). Enfin, le code du travail est très flexible en Suisse, on pourra donc vous licencier plus facilement. En analysant les différents messages des intervenants de ce forum vous avez tous les éléments pour prendre votre décision.
Personnellement je me trouve dans la mĂŞme situation que Bruno.

plusieurs facteurs sont Ă  prendre en compte

1: quel est l’age de l’enfant. Si très jeune, soit madame s’en occupe, soit une nourrice doit vous aider. Peut etre que dans votre région actuelle, les grand parent aident peut etre ?
Cela peut représenter un cout supplementaire

2: vous êtes cadre et ne comptez pas vos heures (par definition), mais ête vous proche des 35h ou faites vous régulierement bien plus ? Si vous avez la chance d’être a peu d’heure sup, en suisse ce sera (sans etre cadre) 40-42h

3: aimez vous votre région ? Avez vous beaucoup d’attaches ? partir en suisse signifie etre loin de la famille et des amis… Ca peut parfois etre difficile. Ne pas oublier non plus que les suisses sont parfois assez désagréable avec les frontaliers… (comme certains francais le sont avec des immigré)
Ce comportement peut parfois rapidement donner le mal du pays

4: comme vous le dites, en suisse c’est zero sécurité d’emploi… il n’y aura aucun syndicat ou aucun dispositif pour vous défendre. Ca dépend toujours de l’entreprise … Certaines sont capable de vous jetter comme un malpropre sans raison apres plusieurs années de loyaux services
D’autres le feront qu’apres avoir donné 2 ou 3 avertissement…

Mais en aucun cas c’est comme en France.

5: que compte faire votre compagne ? Si elle ne compte pas travailler pour peut etre s’occuper de l’enfant, alors vous risquez d’avoir un reste a vivre moin important (si on part du principe que votre salaire net sera equivalent de vos deux salaires actuels)

Ne pas oublier non plus que le taux de change peut varier, dans le bon sens comme dans le mauvais sens … Mais depuis quelque mois le CHF perd legerement en valeur.

Oui, je l’ai vécu personnellement quand j’étais frontalière (maintenant résidente). A Genève (plus que dans tout autres cantons Suisse) il y a vraiment un racisme anti-frontalier assez fort.

Même dans les secteurs en tension ça peut être vrai, on l’a vu ces dernières semaines sur ce forum ou l’employeur demandait a des informaticiens de résider en Suisse pour avoir le travail.

Vous trouverez plein d’autres témoignages de Français venu s’installer dans la région sur le net.

OK il est facile de se faire licencier mais aussi il est très facile de se faire recruter. La flexibilité va dans les 2 sens (sauf pour le frontalier).

A nouveau merci à tous pour vos réponses qui sont d’une grande aide pour me déterminer.

Voici mes réflexions sur les différents points évoqués :

En positif :

  • Nous vivons actuellement dans le sud de la France, et quitter notre rĂ©gion (qui est d’adoption et non pas de cĹ“ur) n’est pas un problème pour nous. Au contraire ce dĂ©mĂ©nagement nous rapprocherait de nos familles respectives.

  • Nous cherchions une solution pour que ma femme puisse garder notre enfant en très bas âge, donc lĂ  encore, ce pourrait ĂŞtre une bonne solution pour dĂ©gager les revenus suffisants et rendre ce projet possible (avec l’économie non nĂ©gligeable des frais de garde).

  • Je travaille dĂ©jĂ  plus de 40 heures par semaine avec une charge constante et très importante, donc je ne crains pas de me confronter Ă  un volume d’heures lĂ©gal de travail supĂ©rieur ; de ce cĂ´tĂ© lĂ  encore, pas de changement vĂ©ritable en vue.

En négatif :

  • Le pays ne nous attire pas particulièrement, et nous avons surtout Ă©tĂ© confrontĂ©s lors de nos tentatives passĂ©es Ă  ce rejet plus ou moins palpable et sensible que certains dĂ©crivent vis-Ă -vis des frontaliers. Du coup je crains pour l’avenir, et un retour-arrière rapide en cas d’échec avec dĂ©mĂ©nagement dans l’autre sens et tout cet investissement de temps, d’énergie et d’argent pour rien.

  • Ma profession est assez peu reprĂ©sentĂ©e dans le pays avec pas ou très peu d’offres concurrentes. Donc je me dis que si mon contrat s’arrĂŞte, je devrai retourner d’oĂą je viens pour retrouver des offres, le marchĂ© suisse Ă©tant très pauvre en propositions dans mon secteur. Et c’est lĂ  ma plus grande crainte. Accepter cette offre c’est renoncer Ă  deux situations en CDI, le risque est donc important. Je ne redoute pas d’échouer dans ma prise de poste, ça c’est un risque acceptĂ©. Mais que se passera-t-il si l’employeur dĂ©cide de rĂ©duire la voilure, ou change d’avis sur ses perspectives ? Je me retrouverai seul avec ma dĂ©cision, et l’obligation de repartir d’oĂą je viens pour espĂ©rer retrouver un emploi. Dans tous les cas, l’employeur et moi savons que c’est une mission d’un an Ă  trois ans maximum. Je me mĂ©fie de l’effet « hold-up » oĂą on gagne beaucoup et ensuite plus rien. En fait mon problème c’est que je n’ai aucune visibilitĂ© Ă  long terme. Quid de l’après ? Ici je reçois une offre d’emploi quasiment par semaine. En Suisse, c’est une offre tous les deux ou trois ans…

La décision aurait été plus facile sans enfant et sans contraintes financières. Passer un à trois ans dans un endroit n’est pas incohérent, et c’est la durée moyenne de mes CDI. Mais cette inconnue sur l’après cette première prise de poste, et la précarité du contrat de travail me retiennent dans ma prise d’engagement.

Merci encore pour tous vos témoignages, les choses sont bien plus claires à présent, et je vous suis infiniment reconnaissant de votre temps, dans un moment toujours stressant et charnière tel que celui-ci.

Albert.

Quelques réflexions de ma part.

Je pense qu’aller travailler dans un pays qui vous attire pas particulièrement est déjà une erreur selon moi car vous vous ne sentirez jamais bien et vous aurez dû mal a vous intégrer en véhiculant une énergie négative (sans que cela soit intentionnel).
Aussi, quitter 2 CDI stables et confortables pour un poste qui ne va durer qu’entre 1 a 3 ans maximum c’est aussi a mon avis une autre erreur. De plus, selon vous il y a peu d’offres dans votre domaine en Suisse, si vous êtes frontalier ça restreint encore plus vos opportunités en Suisse, les offres loin de la frontière ne vous seront pas accessibles et réduit considérablement vos chances de pouvoir retrouver un poste dans votre domaine.
Enfin vous habitez dans le sud de la France, le coût de la vie sera bien supérieur a la frontière a Genève pour des revenus équivalent sachant que votre femme ne travaillera pas, votre pouvoir d’achat va donc baisser.

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Mon salaire permettant que ma femme puisse rester à la maison pour s’occuper de nos deux enfants, je peux vous dire que c’est le grand luxe. Pas des frais de crèches, pas d’emmerdes, pas de frais de cantine (sauf exceptionnellement cette année car j’ai un fils au collège et l’autre à l’école primaire, ma femme ne pouvant se trouver à deux endroits différents aux même moments…), pas le stress de savoir si on va réussir à trouver une nounou après les vacances, rien de chez rien.

Je constate aussi que mes fils sont bien plus proches de leurs parents que ceux qui sont gardés pas personnes extérieures. Pour moi cela n’a pas de prix.

Après ma femme n’a fait que très peu d’études et n’est pas carriériste. Il est clair que si votre femme est ingénieure ou dans ce style, je peux comprendre que mettre sa carrière entre parenthèses peut présenter un risque pour elle.

C’est rien ça, vous verrez. Le rejet c’est l’oeuvre de quelques crétins isolés qui sont loin de faire l’unanimité. Généralement il provient des « castes inférieures », de personnes peu instruites qui pensent que le frontalier va venir leur voler leur pain. Ce n’est pas du tout invivable, je tiens à vous rassurer.

Ça, c’est ce que vous croyez. Vous vous apercevrez très vite qu’une fois intégré dans le système, plein de portes dont vous ignorez l’existence vous s’ouvrir.

La Terre entière rêve de travailler en Suisse, donc le marché est très fermé pour celles et ceux qui n’ont pas un profil particulièrement recherché et que l’on peut trouver facilement chez les autochtones des zones frontalières (dont je fais partie, donc je m’abstiendrai de vous répondre sur le reste de vos interrogations). Le plus dur, c’est de pénétrer le marché la première fois, et ensuite tout devient plus facile.

Pensez à votre retraite, car le piège ne se situe pas forcément là où vous pensez. Si vous faites une demi-carrière en France et l’autre en Suisse, ben à la fin c’est peanuts.

Bon courage.

Certaines femmes le vive tres mal. J’en connais quelques unes qui ont fait avec 8-10 mois et apres ont rapidement repris le travail car cela ne leur plaisait pas de rester ainsi a la maison.
Donc mon conseil pour l’auteur du poste : bien verifier ce que veux madame.

Autre petite info : vous avez 46 ans, cela veut donc dire que plus tard vous serez FORCEMENT polyretraité… (renoncer a 1ou 2 ans de retraite en France pourquoi pas, mais plus de 15 ans là c’est pas possible)
et actuellement le soucis c’est qu’a partir du moment ou vous avez une pension de la France, vous serez taxé de 8% de CSG sur la retraite suisse y compris si vous choisissez le systeme de soin suisse… Ce qui est une aberration (ou encore juste un choix imposé par quelques clowns parisiens pour taxer les frontaliers)

Qu’on paie la CSG sur la partie francaise comme n’importe quel non frontalier est logique !
mais qu’on doivent encore etre taxé sur la retraite suisse, alors que celui qui ne percois aucune retraite de la France ne paie rien, est bel et bien un joyeux merdier ^^

Sinon je rejoins aussi l’avis de Rainbow. Si vous avez un mauvais ressentis pour la suisse, que les opportunités sont faible et que vous serez frontalier(et donc plus de difficulté vis a vis d’un résident) et que votre proposition actuelle ne vous projete pas plus de 3 ans en avant, pourquoi pas… mais renoncer a 2 CDI pour ca, me semble un peu fort ^^

Mais la aussi chacun fait comme il le souhaite, certains aiment garder leur job toute leur vie, d’autre aiment changer tous les 4-5 ans .

Je confirme c’est exactement mon cas et je n’ai pas un poste a responsabilité. Dans mes copines j’en connais qu’une qui est eu envie de rester une longue période a la maison pour s’occuper de leurs enfants et encore plus s’il y a qu’un seul enfant. Cette copine qui voulait rester a craquée et a donc recommencé a travailler.