Accéder aux jobs "simples"

Bonjour Ă  tous,

J’ai 24 ans, (presque) ingénieur informatique mais pas si passionné que ça par ce domaine, en tout cas pas en travaillant dans une ESN / SSII ! Pour info j’ai 3 ans d’expériences en alternance dans un FAI régional

Je n’ai eu que peu de réponse positive à mes candidatures sur Geneve et Lausanne, et dans les rares que j’ai eu, on me refuse le statut de frontalier. Il me faudra peut etre 2/3 années d’expériences de plus pour augmenter mes chances, ou mieux, un contact en Suisse !

En attendant je viens de commencer un job d’admin système sur Annecy. C’était la meilleure offre ‹ coté France › que j’ai trouvé, même si ce n’est pas très viable sur le long terme (salaire correcte mais évolution difficile, mobilité géographique trop importante, …).

Avec tout ça, je me pose 2 questions (concerne exclusivement la Suisse) :

  • je sais que les annonces d’emploi ne sont que la partie visible de l’iceberg, auriez vous des conseils spĂ©cifiques pour chercher des emplois en IT mĂŞme « basiques » ? Sachant que je ne veut pas tomber dans le helpdesk ou support en tout genre, mais plutot en contact direct avec le hardware
  • et, plus gĂ©nĂ©ral, connaissez vous des jobs en suisse accessible sans diplome ni expĂ©rience mais particulièrement ouvert aux frontalier ? Oui c’est un peu dĂ©sespĂ©rĂ© de ma part mais je suis pas intĂ©ressĂ© par l’aspect carrière, il me faut juste un salaire minimum pour couvrir mes projets perso, difficilement atteignable en travaillant 35h / semaine en France.

Va fallloir beaucoup d’imagination pour rédiger votre courrier de motivation! :smiley:

Je confirme.

Je suis ingénieur support, je gère seul la boîte en suisse.
J’ai repris mes études pour devenir contrôleur metrologue, major de promo.

Jamais trouvé, à chaque fois ils veulent des gens qui exécutent + qu’autre chose.

Et des gens qui réfléchissent j’ai l’impression que ça pose problème pour ce genre de poste.

D’ailleurs à l’époque tous mes potes qui n’ont pas eu leur BTS on été embauché direct en Suisse (école a la frontière). Certes sur des postes “simples” mais ils étaient 2-3x mieux payés que nous qui nous cassions le c*l en France sur des postes déjà un peu plus tricky.

Bon courage

Pourquoi avez vous refusé les postes que exigeaient d’être résident ? C’est mieux que rien ?

C’est ça sur ! :smiley: Après si le poste ne demande pas de compétence/expérience particulière… pourquoi ne pas tenter
Ce qui m’étonne, c’est que meme les agences d’intérim dans le secteur industriel (pour pas dire boulot d’usine) demande pas mal de certifications et d’expérience ! Est ce que les Suisses auraient honte des emplois du style « pousse-bouton » ?
Etant un profil plutot technique ce genre de poste ça ne me dérangerait pas, au contraire.

Donc vous rester ingénieur support ? Comment vous trouver l’ambiance de travail en suisse dans le domaine info ?
J’ai pensé aussi à une reconversion, mais c’est un coup à se dégouter d’une passion je crois…
Effectivement les gens qui réfléchissent pas toujours dans le même sens sont vite écartés

Plusieurs raisons, je venais de m’installer en couple a Evian et nous n’avions pas de marge financière si jamais il fallait revenir en France. En plus avec la « décote » des frontaliers moins payés je ne suis pas sur que j’aurai économiser beaucoup plus en vivant à Genève :worried:
Après on me parle d’une qualité de vie meilleure coté Suisse, je garde donc cette solution de coté mais pour cette année je suis pret a quitter mon boulot actuel pour etre frontalier.

Il ne faut pas chercher du boulot sur Genève, c’est de loin la ville plus chère de Suisse avec Zurich. Autant chercher pour vous dans des villes beaucoup moins chères comme Fribourg, Sion (loyers plus de 2 fois moins chère qu’a Genève)… Le rapport coût de la vie/salaire est bien meilleur qu’a Genève, les assurances maladies et la vie en général sont aussi beaucoup moins chères qu’a Genève.

Regarde cet article sur Sion/Valais.

Le Valais devient la région la plus attractive pour habiter et investir

L’économie valaisanne vit une mutation spectaculaire et bouscule les préjugés les plus tenaces à l’heure de la digitalisation. Dans le canton, les biotechnologies et les PME exportatrices montent en puissance.
«Parfois le retard, c’est une chance. Cela peut obliger de sauter pour aller plus loin.» La personne qui s’exprime ainsi? Marc-André Berclaz, le patron de l’EPFL en Valais, lorsqu’on l’interroge sur l’image que véhicule parfois le canton: grégaire, clanique, ultraconservateur, un peu à la traîne sur le plan économique. Les poncifs habituels, quoi. La réalité est différente. L’école polytechnique a ouvert une antenne à Sion en 2015. Et le groupe chimique Lonza va investir 400 millions à Viège pour agrandir son complexe Ibex, qui soutient la fabrication de médicaments biotechnologiques.

Longtemps porté par le tourisme et la construction, le canton se profile désormais dans l’innovation: biotech, énergies renouvelables et sciences de l’environnement. «L’industrie est le véritable moteur de notre croissance, plus que le tourisme et l’agriculture. Les biotechnologies et la chimie ainsi que les PME tournées vers l’exportation sont déterminantes. Ces dernières sont actives aussi bien dans la mécanique, le décolletage, le médical que l’horlogerie», détaille Christophe Darbellay, chef du Département de l’économie et de la formation du canton du Valais.

Les souvenirs douloureux de l’effritement d’Alusuisse à Sierre s’estompent. La digitalisation de l’économie bouleverse les pratiques. «Avec le digital, les distances sont gommées», souligne Marc-André Berclaz. L’absence d’un aéroport international pèse moins que par le passé. Les gérants de hedge funds de Verbier ou le Groupe Mutuel à Martigny ont de beaux jours devant eux. Lui voit le Valais comme un laboratoire du futur à ciel ouvert: «Il y a de nombreux produits à inventer, ici, au cœur des Alpes.» Le réchauffement climatique change la donne. La capacité à développer des solutions sera clé. L’extrême diversité de la région, où l’on passe de 400 à 4000 mètres d’altitude, pousse à la créativité. «La capacité à réagir à la nature sera essentielle au XXIe siècle.»

L’EPFL veut marquer le Valais de son empreinte. Plus de 100 millions de francs y sont investis jusqu’en 2022. «À terme, 200 chercheurs travailleront sur les énergies renouvelables, 180 sur le réchauffement climatique et ses conséquences dans l’environnement alpin, et une trentaine sur le vieillissement et la santé.» L’objectif est de permettre à un maximum de jeunes entreprises d’émerger.

Les premiers fruits commencent à tomber sous forme de spin-off de l’EPFL: Sensàsion, spécialiste en électrochimie et microcapteurs, et ExerGo, présent dans le conseil énergétique, ont vu le jour. Demain, les cellules solaires à cristaux du professeur Nazeeruddin, véritable rupture technologique dans le domaine, permettront de lancer une nouvelle jeune pousse. Bref, les choses bougent à Sion.

Mais l’EPFL n’est pas seule. Elle travaille en étroite collaboration avec l’incubateur de la fondation The Ark, l’outil cantonal de développement économique, et la HES sur le campus sédunois Energypolis. «L’idée est de passer de la recherche fondamentale à la valorisation», précise le patron de L’EPFL. «Notre force est que si une entreprise vient nous voir avec un problème donné, nous pouvons faire le lien avec l’EPFL ou la HES si nécessaire, puis l’accompagner sur l’ensemble de la chaîne de création de valeur», ajoute Jean-Albert Ferrez, président de The Ark.

Le Valais fourmille de projets dans le high-tech. L’année dernière, The Ark a soutenu septante entrepreneurs, de la start-up à la PME. Les sites de la fondation sont multiples le long de la plaine du Rhône: biotechnologies à Viège et Monthey, axés sur l’intelligence artificielle à Martigny, la phytopharma à Conthey, l’énergie à Sion et en Entremont, ou encore sur l’informatique à Sierre. «Plus de 120 entreprises sont hébergées sur nos sites.» Ces synergies sont importantes pour soutenir la croissance, car le PIB valaisan ne figure pas dans le haut du classement suisse.

Le canton a un autre atout dans sa manche. En matière de revenu disponible, il fait la course en tête en Suisse romande. Cela s’explique: les loyers sont attractifs, le prix de l’immobilier est raisonnable, l’assurance maladie demeure parmi les meilleur marché de Suisse et les allocations familiales sont intéressantes. «Le Valais est un eldorado en termes de pouvoir d’achat», confirme Christophe Darbellay.

Une fiscalité très intéressante pour les petites PME

La suite? Le canton ne veut pas rater le virage de la réforme de la fiscalité (PF17) des entreprises, visant à garantir la compétitivité de la Suisse. «On sera dans le coup. Il faut savoir que les petites PME, qui dégagent moins de 150 000 francs de bénéfice, connaissent déjà un régime très attractif avec un taux d’imposition d’un peu plus de 12%, précise Christophe Darbellay. Pour les multinationales, nous devrions passer de 21% à environ 16% lorsque le PF17 entrera en vigueur.» Pas très loin des 13% de l’arc lémanique pour ces dernières.

Le Valais a aussi mis le paquet sur l’éducation, au sens large du terme. «Nous avons un gros volume de développement de projets en recherche appliquée», confie François Seppey, directeur général de HES-SO Valais-Wallis, qui compte 2500 étudiants. Du tourisme, en passant par la santé, les technologies du vivant, les systèmes industriels, le travail social, l’informatique ou encore le management, la HES a lancé plus de 1000 projets ces dernières années. «Un volume très important par rapport à la taille de notre économie.» Les compétences demandées par l’économie locale augmentent, ce qui va pousser les gens formés à s’établir ou à revenir en Valais.

La typologie des jeunes pousses soutenues par The Ark, soit 157 projets depuis 2004, va dans ce sens. Le canton attire en effet largement au-delà de ses frontières: 37% des projets étaient le fruit de Valaisans, 29% de Confédérés, 22% d’Européens et 12% de non-Européens. «La qualité de vie joue un rôle de plus en plus important pour attirer des talents», ajoute Christophe Darbellay. Avec 300 jours de soleil par an, la petite arvine et le ski, le Valais paraît correctement outillé.

Des loyers très attrayants

Le canton n’a pas de peine à loger les intéressés. Les caisses de pension ont construit massivement de Monthey à Sierre depuis une dizaine d’années. Le taux de logements vacants est même très élevé. Il atteint 2,3%, alors qu’un taux de 1,2% est celui d’un marché à l’équilibre. Résultat: le prix des logements est très attrayant.

Le groupe de chimie Lonza se renforce à Viège? La qualité de la main-d’œuvre locale s’est avérée primordiale pour devancer Singapour et l’Irlande, qui se trouvaient aussi sur les rangs pour accueillir la multinationale. «Bien formés, les gens s’investissent dans leur travail et sont prêts à ne pas compter leurs heures si nécessaire», relève Christophe Darbellay. La disponibilité du terrain a aussi constitué un élément important.

«L’immobilier reste un levier de promotion déterminant dans le canton», confie Patrick Blatter, responsable de la promotion économique de Sierre.

En termes d’image, le Valais reste pourtant considéré comme un canton clanique, jouant parfois avec la loi. À l’image des chalets construits illicitement à Verbier, après l’adoption de la Lex Weber sur les résidences secondaires, sans que la commune ne réagisse. «L’importance de ce phénomène diminue. J’ai parfois subi en politique ce côté grégaire, et l’on peut vivre avec. Je note aussi que des clans existent à Genève, Zurich ou dans le canton de Vaud, mais qu’ils prennent simplement des formes différentes», rétorque Christophe Darbellay. Peut-être la fin d’une époque.

Les Valaisans reviennent de plus en plus, irrépressiblement happés par leur canton d’origine
Leurs profils sont différents, mais ils ont une chose en commun. Après avoir travaillé à Genève, Lausanne ou à l’étranger, ces Valaisans d’origine ont décidé de revenir dans le canton poursuivre leur carrière. Trois parcours qui pourraient donner des idées à l’heure du numérique, où un ordinateur portable, un smartphone et une liaison internet suffisent souvent pour travailler loin des grandes villes.

Catherine Gay Menzel: architecte, bureau GayMenzel, Ă  Monthey

Après des études en architecture à l’EPFZ, à Zurich, elle s’est formée à Bâle, Berlin ou New York. L’architecte a notamment participé au projet de la Philharmonie de l’Elbe, célèbre salle de concert de Hambourg, lorsqu’elle travaillait pour Herzog & De Meuron dans la cité rhénane. Pourquoi revenir? «Avec mon mari Götz Menzel, nous avions la volonté de nous mettre à notre compte, de devenir notre propre patron.»

Ils reprendront alors le bureau familial à Monthey en 2009. «En Suisse, il y a beaucoup de concours qui permettent de percer et donnent de la visibilité. C’est moins le cas en Allemagne.» Son bureau travaille à 90% sur des projets en Valais: Grand Hôtel du Cervin à Saint-Luc, halle de marché et arène de combat de reines de Goler, cycle d’orientation du Haut-Lac à Vouvry ou encore structures parasismiques à Monthey.

«Il y a une très bonne énergie aujourd’hui dans le canton.» Elle vante les mérites du réseautage. «Les rencontres sont faciles, les personnalités accessibles – des politiciens en passant par les gens de la culture – ce qui facilite les échanges entre personnes issues de différents métiers académiques.» Mère de deux enfants, elle voit son avenir quelque part entre Saint-Maurice et Monthey.

Marko Despot: Ă©diteur, les Ă©ditions Noir sur Blanc

Après des études de droit à l’Université de Fribourg, il travaille longtemps dans le monde du livre à Lausanne. Avec sa femme interprète et leurs trois enfants, ils décident, il y a trois ans, de poser leurs valises à Saint-Pierre-de-Clages. Pourquoi? Là aussi, la facilité pour se loger et la qualité de vie ont été déterminantes. «Avec 600 000 francs, tu peux avoir une chouette maison retapée.» Un ordi et un téléphone lui suffisent pour travailler. «Et je ne suis qu’à une heure en train de Lausanne, où je retourne ponctuellement pour le boulot.» Son épouse aussi travaille depuis la maison.

L’épanouissement de leurs enfants au calme a pesé dans l’équation. «L’école publique est d’un très bon niveau.» L’éditeur note l’émergence de nouveaux pendulaires: «De plus en plus de Vaudois s’installent ici, tout en travaillant à Lausanne.» Lui non plus n’envisage pas de repartir.

Vincent Baud: gestionnaire de fortune, Pleion, Ă  Sion

Après un passage à l’Université de Genève dans les années 90, il travaille dans le transport et les banques à Genève: Finansbank, Morgan Stanley Capital International et UBS, notamment. Il passe plusieurs années en Russie pour le compte de la grande banque suisse avant de revenir à Genève. Le retour en Valais l’an dernier avec femme et enfants? «Une des motivations est le logement. Il est possible d’acquérir ici une belle propriété pour le prix d’un 4-pièces à Genève ou Lausanne.»

Mais son choix est aussi lié à la digitalisation de l’économie. «Avec internet et un téléphone, je peux travailler depuis n’importe où.» Sa clientèle internationale ne semble pas dérangée par son implantation valaisanne. «Mes clients adorent et passent à mon bureau de Sion lorsqu’ils se rendent à Zermatt ou dans d’autres stations de ski.» Lui retourne quelques jours par mois à Genève ou Zurich.

Il est particulièrement sensible à la qualité de vie offerte ici: «Le calme, les espaces, les rapports cordiaux entre les gens.» La vie culturelle s’est par ailleurs passablement étoffée dans le canton. «Il y a de nombreuses expositions, concerts, théâtres, c’était beaucoup moins le cas il y a une trentaine d’années.» Bref, il est revenu pour rester. (TDG)

Créé: 29.09.2018, 22h41
https://www.24heures.ch/lematindimanche/Le-Valais-devient-la-region-la-plus-attractive-pour-habiter-et-investir/story/17590630

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Merci pour cet article intéressant

Effectivement Genève est peut être préférable lorsqu’on est frontalier, du moins question salaire.

Nous avons choisi Evian pour la relative proximité de Genève, Lausanne, Aigle, Martigny… même si avec la circulation la réalité est tout autre. Mais cela permet d’explorer 3 cantons. Je parle de Genève car il y a beaucoup plus d’offre d’emploi dans mon domaine, comparé au Valais.

Je pense reprendre mes recherches du coté de la jonction Vaud / Valais, ce qui me permettra de garder mon appart actuel dans un premier temps. Je repose donc ma question :relaxed: avez vous des pistes pour rentrer dans des entreprises de cette région mais encore une fois, sans diplôme ni expérience ? (avec tout de meme 6 ans d’études post bac)
J’ajoute que j’ai une attirance pour les secteurs technique / industriel / automobile. Les offres d’emploi que je trouve sont souvent postés par des agences qui demandent un tas de condition que je ne remplie bien évidement pas… Je vise les postes avec formation interne à l’entrée comme il en existe en France, mais quid de la Suisse à ce sujet ?

Merci :wink:

Dans le valais a Sierre, il y a un très gros parc d’innovation avec plusieurs centaines d’emplois dans l’informatique. Ils recrutent pas mal d’après mon compagnon qui travaille dans l’informatique. A très long terme avec mon compagnon on bougera la bas je pense. D’après lui c’est le meilleur rapport salaire IT/coût de la vie que tu puisses trouver en Suisse. Tu devrais regarder du coté de Sierre.

Ah oui, merci pour l’info !

https://www.technoark.ch/fr/page/le-valais-premier-pole-de-suisse-dedie-aux-technologies-de-l-information-1810